BASA

268 L. Colliard Septembre. - Le mercredi des quatre-temps, le service des nobles frères Nicolas et Claude François Saluard 43 qui ont légué à cet effet les cens en vm des fiefs Thovet situés rière la paroisse de St-Pierre. Le prix du service est de douze florins , soit quarante-huit sols. 20 novembre. - Le service de Mathieu Gratton, qui a légué quarante livres à la Sacristie. Le prix du service est de florins six. 8 février. - Le service de noble Marie, femme de noble Barthélémy Du Bois 44, qui a légué à la Sacristie et ordonné être distribué tous les ans par les héritiers six florins de petits poids de Savoye et elle a hypothéqué pour cet effet sa maison située au bourg de St-Ours. Ses successeurs en ont passé recon– naissance et c'est maintenant M. l'avocat Anselme Réan, vice-intendant du duché d'Aoste, qui la possède corne acquéreur du spectable protomédecin Louis-César Forré, celui-ci comme acquéreur de J.-B. Armottaz et celui-ci comme héritier du seigneur René Delyde De Lostan 45. (43) La noble famill e Saluard étai t or1g111aire de Landry en Tarentaise. Le nooire Vuil– lerme Saluard, commissaire des extentes du mandement de Cly v~rs 138'.', épousa une riche héritière du village de Marsillier (Verrayes). La chapelle avec ses peintures, les débris de la maison-forte, le ru , sont de nos iours encore autant de témoignages du mécénat et des œuvres sociales que cette famille a réalisées en ce hameau de mont,1.gne. Les Saluarcl s~ sont éteints vers la fin du XVIIe siècle dans la famille de.> nobles Perron de Donnas, qui subsiste à Pont-Sc-Martin . Cette fami lle est aujourd 'hui représentée par Madame veuve de M. le docteur Caldi. Les frères Nicolas et Clm!de-Frcnçois SJluard, mou:·urent tous cieux de la peste, en 1630. La famille avait été anoblie le 21 avril 1513 par l'empereur M::ximilicn ]cr (cf. J.-B. DE T ILLIER , op. cil. L'historien J.-C. Moc:wr dans son Porfi! bistorial, ms. d'environ 1643. vol. II (Traitté de la noblesse du Pays) rapporte les lettres patentes impériales). (44) DE TILLI ER, op. cil., ne norn~1e pas la femme ( « noble Marie», d'ap~ès le registre des Anniversaires) de Barthélemy du Bois. Celui-ci mourut vers la fin du XVIe siècle après ovoir dissipé tous ses biens et son héritage. Ses deux fil s, Jean-Prosper et G eorges du 13ois furent les dern iers mâles de e~tte famille originaire d'Ayrnavilles. La fortune des Du Bois commer.ça avec Pierre qui, s'éunt enrichi dans le commerce, épousa, vers 1462, Perronette de la Cour de Gressan. Très probablement ce Pierre du 13ois doit être identifié avec le secrétaire et historiogn•phe du comte Jacques de Clnllant-i\ymav il les (i' 1459). Du Bois est l'auteur de la célèbre Chronique et du poème sur la Généalogie des sires de Cba/l(lnl. Les débris de l'ho irie de la famille Du Bo:s passèrent en 1621 aux Chall:i nt– Châtillon. (45 ) Il s'agit de la maison Réaa, rue St-Anselme. Comme il appert de ce texte, cette maison a été acquise p:tr l' intendant du Duché Jean-Baptiste-Anselme Réan (1740-1825), du protomédecin ducal Louis-César Forré. C'était l'ancienne ré;idence des nobles de Lostan dont le dernier représentant a été le seigneur René-Joseph, décédé le 28 novembre 1774. Ces don nées semblent rcetifier ce qu'écrit à ce propos l'historien F.-G. FRUTAZ, dans Figures valdôtaines d'autre/ois: l'lnlcndant Réan, Augusta Prœtoria, 7-8 (1920), p. 177. D 'après Frutaz, le notaire Lou is Réan, étant venu s'établir au Bourg St-Ours au couts du

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