BASA

276 Bibliographie valdôtaine « Il memoriale venne redatto m non più di tre giorni, fra il 23 ed il 27 settembre 1944. « Il 23 settembre Federico si era incontrato in Val di Rhèmes con l'avv. Page : "Egli mi prego di fargli avere un memoriale scritto, per poterlo esa– minare e discutere con altri suoi ami– ci" (da! successivo rapporta 10-10-1944 al conte Casati). « Ritornato a Valsavaranche, prov – vide dunque alla stesura del memoria– le: di cui va tenuto presente che ven ne scritto " a memoria", senza cioè po– tersi giovare di una biblioteca o una documentazione ad hoc, al solo scopo di precisare il proprio pensiero con l'urgenza imposta dalle circostanze ec cezionali ». Le mémoire s'articule tout d'abord sur trois points fondamentaux : dans le premier, l'auteur examine les avantages que l'occupation de la Vallée d'Aoste. de la part des Français offrirait à la France et les désavantages qui en dé– riveraient pour la Vallée d'Aoste. Le deuxième chapitre concerne }'Autono– mie de la Vallée d'Aoste: Frédénc Chabod est de l'avis que l'Italie accor– derait plus facilement que la France une autonomie spéciale à la Vallée d'Aoste. Le troisième point analyse en– core les désavantages économiques que l'annexion à la France causerait à la Vallée d'Aoste. Le mémoire se termine par un sché– ma sommaire d'autonomie administra– tive que les Valdôtains pourraient pré– senter aux partis politiques italiens. Ce schéma a été un peu le canevas sur lequel l'actuel Statut spécial pour la Vallée d'Aoste a été conçu et articulé . Cette nouvelle publication jette une lumière nouvelle et inattendue sur l'é- poque orageuse, et .. . mystérieuse sous plus d'un rapport, du mouvement an– nexionniste valdôtain. Elle en expli– que aussi les mobiles: « Di fatto, quel– la tendenza è soprattutto una violenta reazione impulsiva contra l'oppressione fascista di un ventennio. Esasperati da tarti e sofferenze, alcuni valdosta– ni si lasciano trascinare troppo aitre da! loro risentimento, e dalla volontà di abbattere il fascismo sembrano tra– scorrere al desiderio di staccarsi dal– l'I talia. « Altri, ancora, non è che vogliano effettivamente l'annessione alla Fran cia, ma vogliono fare, diciamo, un gio– co di abilità, ne! senso che credono di pater ottenere maggiori concessioni dal Governo I taliano agitando Io spaurac– chio di tale annessione . E' un gioco pe– ricoloso ... « La via giusta da seguire è ancora sempre quella che era stata iniziata un anno fa da Emilio Chanoux. Vale a dire mettersi in rapporta con i partiti politici italiani, lavorare in fiduciosa collaborazione con essi, inserire il pro– blema valdostano nei problemi nazio– nali ». Les nationalistes italiens sont donc servis. Ils le sont par un homme qui avait le sens de l'histoire et qui ne peut certainement pas passer pour un extrémiste: Chabod voyait en effet la solution du problème valdôtain dans le cadre d'une pure et simple décentrali– sation administrative, tandis que pour nous le problème valdôtain demeure un problème politique. Mais encore une fois, probablement, les nationalis– tes italiens ne comprendront pas, car il n'y a pire sourds ... que ceux qui ne sont pas à même de comprendre. - (A . Ch.) .

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