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104 A. Chenal sujet du culte religieux attribuable aux habitants de la Vallée d'Aoste en époque immédiatement précédente à l'occuration romaine, s'arrê– tent là pour l'instant, du moins à notre connaissance . L'Archéologie préhistorique est plus avare encore, elle ne nous dévoile rien que nous puissions ajouter à ce que nous venons de synthétiser. . Presque tous les auteurs qui se sont penchés sur l'histoire de notre pays, ont parlé de l'existence d'un culte des druides en Vallée d'Aoste . Il s'agit d'une hypothèse qui ne s'étaye d'aucune preuve objective. On a bien retrouvé, au col du Petit-Saint-Bernard, un cromlech construit vraisemblablement au cours du premier âge du fer (Hall– statt - vers l'an 1000 environ av. J.-C.) 29 . Il a dû servir, plus qu'au rite funéraire, au culte religieux 30 • Rien ne nous autorise à soutenir, (29) Voici la description et les renseignements que nous en fournit PIERO BAROCELLI dans Ricerche e studi sui monumenti romani della Valle d'Aosta cit., p. 72 et note 1: «Cerchio di pietre poco discoste l'una dall'altra, tagliato dalla strada nazionale (diametro da sud a nord m. 70,80. Lungo la strada m. 72). Fu rispettato dai costruttori della via romana. E' noto volgarmente col nome di « Cromleck », ma date anche le dimensioni piuttosto piccole delle pietre, va collegato non con i grandi monumenti megalitici d'oltre Alpe, ma con i recinti funerari della prima età del ferro. (Non tutte le pietre sono antiche: alcune di esse furono tolte, moiti anni or sono, per lavori di costruzione, da un impresario, il quale, per intimazione avutane, le sostitul con aitre quasi uguali. Si vedono ora del cerchio venti pietre a sud della strada nazionale, 24 a nord. Pochissime, al massimo 4, furono asportate colla costruzione della strada). « II Blanchet (Détermination d'une monnaie gauloise trouvée en 1869 dans le dolmen du P. S. Bernard, bull. de la Société acad . de St-Anselme, Aoste, IX) accennà anche ad un « dol– men » di grandi pierre che sarebbe esistito ne! centro del recinto; ne] disegno del Promis, preso nella prima metà del secolo passato, è figurato tuttavia solo il recinto. Se qualche piefra del « dolmen » pur fosse stata, col taglio della strada nazionale tutto dovette essere distrutto (ne! « dolmen » sarebbero state raccolte ossa di animali ). « Entro il recinto sembra certo I'avvenuto ritrovamento di una moneta gallica dei Sequam, e di un'altra, pure di conio gallico, andata tosto smarrita (BLANCHET, op. cit. e Traité des monnaies gauloises, 1905, pag. 402 ) ». (30) La culture mégalithique proprement dite app~raît dans le monde vers l'an 2500 av. J.-C. et cesse aux environs de l'an 1500, du moins en Europe occidentale. Au Xe siècle av. J .-C., elle manifestait peut-être encore une certaine vitalité, mais ce n'était plus dans le même hut. Une chose est certaine: on ne construisait plus de dolmens (cf. F. NIEL, Dolmens î!I menhirs, dans « Presses universitaires de France, Edition Que sais-je? », Paris 1958, p. 110). Ainsi, l'opinion émise par le numismate Blanchet concernant l'existence d'un dolmen au centre de l'enclos du Petit-Saint-Bernard (voir note 28), est fortement soumise à caution. De trois choses l'une: ou ce dolmen est purement imaginaire; ou il s'agissait /d'un monument qui n'avait que les caractéristiques des dolmens proprement dits, mais n'en possédait pas les finalités d'ordre funéraire; ou la date de construction du cromlech doit être reculée. II serait téméraire de soutenir cette dernière éventualité. D'autre part, le fait que quelque chose a existé au centre de l'enclos est un fait certain. Dans I monumenti di lutte le civiltà in dispersione nella Valle d'Aosta, TANCREDI TrnALDI nous en a laissé une preuve objective: « Scrive di esso il caro amico Lino Vaccari nella sua affettuosa biografia del prelodato Chanoux [l'abbé Pierre Chanoux, qui découvrit le cromlech en 1862] : « E' facile .pensare quanto vivo deve essere stato il dolore del dotto Rettore quando l'impresario costruttore della strada internazionale, accortosi che la strada passava proprio sui dolmen, non voile, non ostante le