BASA

164 C Monaco Si vous relâchiez à Costantinople M. G. de Claubry et moi, nous pour– rions vous donner une introduction dans l'importante maison des Davians, dont je parle dans la préface de ma brochure (voir l'épreuve de la lère feuille) . Est-ce que votre gouvernement n'a pas son banquier à Paris ? Ainsi j'ai l'oeil sur votre pèlerinage, très honoré Monsieur, sur M. G . de Claubry qui fera tout pour vous être agréable. Puisque ma brochure verte , que vous ne connaissez que pu des épreu– ves, paraît avoir votre bienveillant suffrage, je vous en enverrai trois exemplaires et plus si vous voulez pour vous, Monsieur, un pour S. Exc. M. le Command. Berti et l'autre pour celui de vos amis qui pourrait s'intéresser à la cause que je soutiens . Il n'y a plus que la couverture à tirer, à la 2e. feuille page le, j'ai ajouté une note significative de trois lignes sur l'Italie. Quand j'ai été nommé chevalier du Lion et du Soleil, conformément à la loi, le grand chancelier de la légion d'honneur a fait faire une enquête sur moi. Cette enquête a été fournie par le maire du lOe. arrondissement (6e actuel): c'est une suite d'éloges, cette pièce est dans mon dossier à la chancel– lerie de la légion d'honneur. J'ai aussi un très honorable dossier au ministère de l'Instruc. publique. Seulement Mad. la comtesse de M. ayant voulu me pousser trop vite, et moi ayant eu !'Impératrice des français pour protectrice énergique, j'ai déplu à quelques-uns ou jaloux ou méchants dans les Bureaux. Mais qu'on interroge, pour enquête, le général De Hone, le colonel Schmitz chef d'état major, M. de Vinek général de la Seine, le maire d'Orléans, et d'ail– leurs j'ai eu une carrière où la moralité est éprouvée: on ne nomme pas officier de l'Instr. publique, un homme ni nul ni véreux et deux fois j'ai reçu la mission et la lettre d'Inspecteur. Quant à votre livre , je m'y intéresse comme à un mien parent. Je vous en parlerai avec détail. Toute mon ambition se porte sur le Journal Général de l'Instr. où mon 1mi Guerrier m'a promis un article; il le fera , ou je le ferai moi-même. T'attends M. Maurette. Allons, très honoré Monsieur, vous rajeunissez ma vie par vos encoura– gements et, j'ose émettre le voeu que votre bonne et si efficace volonté ter– mine mon affaire à Florence avant votre départ pour la Terre Sainte. Si l'affaire reste ajournée, il sera à craindre que tout fut à reprend1e à votre retour. Mais M. le commandant Berti, qui paraît si attaché à vous, très honoré Monsieur, fera les choses amplement, c.-à-d. promptement. S. Maurice et S. Lazare ne partiront pas seulement d'Italie, mais encore de Paris pour vous accompagner à Golgotha. Je n'ai point vu aujourd'hui M. le curé de St. Eloi, mais cette fois je lu.i donnerai de vos bonnes nouvelles et lui ferai part de votre projet de pèlerinage. Enfin, est-ce qu'à Paris, en quoi que ce soit, demain, après demain .. . dans six, dans 9, dans 10 mois, enfin un jour, je ne pourrai pas faire quelque chose qui fut agréable à M. le commandant Berti ? Veuillez, très honoré Monsieur, agréer la nouvelle assurance de mes sentiments respectueux et dévoués.

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