BASA

La minorité linguistique valdôtaine 187 si conferisca a quelli che si saranno attivamente e fruttuosamente dati a spandere la cognizione dell'italiano » . La diffusion de la langue italienne serait aussi favorisée par l'ouverture du chemin de fer d'Ivrée à Aoste : « Cio trarrebbe molti dalle altre provincie italiane in quella Valle, raddoppierebbe il numero degli accorrenti alle Terme Nazionali ». Le Gouvernement devrait aussi placer à Aoste une garnison militaire importante ; ce qui pousserait les petits commerçants à se servir de la langue italienne. Un journal populaire devrait être créé pour traiter des intérêts locaux, rédigé en français et en italien. Dans les travaux publics devraient être employés de préférence les natifs, pour empêcher leur émigration en France. Enfin, un subside devrait être donné à la Municipalité d'Aoste, durant cinq ans , « affinchè durante il carnevale vi si po– tesse aprire un teatro con un corso di rappresentazioni drammatiche in italiano, onde cosl avere un mezzo di incitamento a rendere familiare la lingua nazionale ». Pour la traduction en italien des toponymes . Avant-coureur du fascisme, Vegezzi Ruscalla voudrait que l'on écrive en italien les noms de lieu. Cavour est en tête de la liste des noms à traduire : « E non [ è] sovranamente strano che il feudo del gran propugnatore dell'unità e dell'indipendenza italiana abbiasi a dire Cavour, che chi non sa leggere il francese non potrà mai pronunciare bene perchè l'italiano non ha il dittongo ou ? E perchè non si scriverà Cavorre corne scrivevasi e stampavasi nei secoli scorsi ed anche da parecchi ne' dl nostri ? ». Il propose, pour ce qui concerne la Vallée d'Aoste, l'emploi de 5. Remigio, S. Vincenzo, S. Dionigi, S. Eugendi, Ciatiglione, Bardo, Estroble, Dave, Bossone, Valpellina, La Tuila, Ciambava, Nusso, Quarto, Olomonte, Introdo, Gignodo, Verrezzo , Donnazzo, Bionazzo, Morgezzo, Val Grisanza, Val Tornanza, Giovensano, Camporcero, Cortemaggiore, Camoscio, et ainsi de suite . En terminant son pamphlet, Vegezzi Ruscalla, après avoir pris acte que toutes les révolutions éclatées après 1848 en Europe « successero per l'aspirazione delle nazioni a conseguire la propria autonomia, e possedendola per riunire le parti di esse che ne erano o ne sono ancora private », rabâche sa thèse selon laquelle la na– tionalité consiste principalement dans l'unité linguistique. Il re– marque que « l'odio verso Io straniero si va vieppiù maggiore in

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