BASA

La minorité linguistique valdôtaine ._, ;7 hardie, qui furent les premiers à introduire en Vallée d'Aoste la langue italienne. Ils ne manquèrent pas de fraterniser avec la popu– lation locale, et prirent même la défense des Valdôtains lorsque ceux-ci furent assez malhonnêtement injuriés par un journal de Naples : « Curate la vostra piaga che è colposa », écrivirent-ils à la feuille napolitaine à propos des malfaiteurs fourmillant dans la ville du Vesuvio - « e non cercate negli altri le festuche di cui non hanno bisogno ». L'immigration ouvrière. L'immigration de populations ouvrières fut notamment importan– te après la première guerre mondiale, en concomitance avec le dé– veloppement des établissements de la « Cogne ». Il est assez évident que dans la ville d'Aoste le rapport entre V aldôtains de naissance et Valdôtains d'adoption est nettement en faveur des derniers à l'heure qu'il est, sans que l'on ait besoin de s'y arrêter. Il serait toutefois assez utile de connaître les chiffres exacts de cette situation. Nous savons qu'un professeur de l'Institut de géographie alpine de Grenoble, qui prépare une thèse sur la géographie économique et humaine de la Vallée d'Aoste, s'est attelé à une recherche sur ce point, et nous attendons avec impatience les résultats de son enquête. Nous pouvons cependant dire, d'ores et déjà que l'harmo– nisation entre ces deux couches de la population valdôtaine est loin d'avoir trouvé sa solution, en dépit de certaines récentes affirmations !

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