BASA

210 A. Zanotto une étroite minorité, que la vraie langue maternelle de ces popu– lations est le patois. Mais, observait Annibale Pastore, la langue française « è ora senza alcun dubbio l'opera spontanea delle famiglie, si presenta ai Valdostani corne il mezzo naturale dell 'espressione della loro ani– ma ... ». « La lingua francese è l'amore e il diritto della popolazione valdos tana ». Comment le Valdôtain pourrait et devrait accepter ipso facto une expression de vie qui n'est pas la sienne ? Comment l'Etat pourrait et devrait imposer l'usage d'une seule langue ? On ne peut obliger une population à renier sa langue maternelle. « Limiteremo noi con una legge la libertà linguistica dei Valdo– stani in omaggio alla libertà d'Italia ? » se demandait ensuite An– nibale Pastore. « Ma la libertà limitata non è più libertà, la lingua limitata non è più lingua. La lingua tramandata dalle famiglie è il dirit– to della stato di natura, essa è spontanea e primitiva, dev'essere libera corne l'aria che si respira . Non si concepisce l'ideale di una vita nazionale se non col dare libero corso a tutti i ritmi naturali della vita ». Le philosophe faisait remarquer que l'idée de la patrie italienne est une idée au-dessus des variétés contingentes du sang, de la langue et de la religion . La patrie est avant tout la conscience et la volonté. Si l'on µe parviendra pas à séparer l'association entre patrie et langue, on ne pourra s'élever « a quel sublime ideale della patria delle patrie che è l'umanità ». L'idée fédéraliste . D'après Annibale Pastore la langue française en Vallée d'Aoste a toujours résisté contre les attaques des partisans de l'uniformité, parce qu'elle correspond à un désir de vie fédérative. Il y a encore en Italie des mouvements politiques qui obéissent à l'idéal du pro– gramme fédéraliste. Les nationalités inférieures n'ont pas été détruites par l'unification politique italienne qui les a englobées. Elles n'ont pas été détruites « perchè lo Stato è incapace di compiere le funzioni delle patrie regionali, com'è incapace di compiere quelle dei comuni, delle famiglie e degli individui ». « ... l'idea federale non è morta ; anzi la vivace reazione che non ha mai cessato di manifestarsi contra agni forma di pericoloso accentramento rivela che il federalismo, corne legittima espressione

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