BASA

260. ]. Lo.vie anthracites 7 123 ouv. moy. 17 ·ardoisières 17 265 - - 15 scieries 19 215 - - 11 chaux, ciments et plâtres 17 298 - - 17 charpentes en fer 1 100 - - 100 mines de fer 1 370 - - 370 tissage de soie 8 1106 - - 138 tannerie 5 176 - - 31 La prépondérance appartient donc, le tissage mis à part, aux in– dustries de manipulation de matières pondéreuses et aux produits semi-ouvrés . Encore les tissages ne transforment-ils que des matières premières de passage dans la province (' un seul moulinage avec 70 personnes ) . Visiblement aussi, l'industrie du département est médiocre, et elle compte d'autant moins que dans les 2950 employés de 1882 se trouvent environ 1480 ( 50% ) femmes et filles de tous âges dont le salaire ne pouvait, à raisoh de o·,80 à 2 F. par jour constituer qu'une ressource d'appoint dans le revenu familial. Allant plus avant, notre impression se confirme grâce aux don– nées concernant l'arrondissement d'Albertville . Un décompte par le menu de tous les artisans nous révèle une poussière d'ateliers indi– viduels: 120 au moins dont 28 pour la seule Sainte-Hélène-des– Millières et 14 pour flumet, avec un total de quelque 200 personnes patrons compris. Rien à Ugine, ni à Beaufort. Les carrières de chaux et de gypse, au nombre de 3 n'emploient que 12 ouvriers. Même constatation en Tarentaise où 42 ateliers groupent dans 8 localités 141 salariés dont près de la moitié dans la seule entreprise de travaux publics Bassa, de Bellentre. A Moûtiers végètent 16 corporations di– verses occupant 43 personnes. Mieux pourvue, la Maurienne fait état de ses traditionnelles mines et carrières: d'où 60 points de travail industriel avec un millier d'ouvriers tous plus ou moins cultivateurs. Saint-Jean-de-Maurienne ne possède pas de « métiers » plus dévelop– pés qu'Albertville et Moûtiers . Modane emploie en 19 ateliers 51 hommes et 14 femmes, 24 des 51 travaillant dans une scierie et une filature.

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