BASA
VIII Académie Saint-Anselme Turin. Il n'avait que 22 ans. « Son éducation et sa formation intellec– tuelle avaient été très rigides » nous fait observer M. le baron Donna . Pendant la première guerre mondiale, M. le comte Charles combattit avec le grade de 1er capitaine du génie militaire. Il occupa ensuite de nom– breuses charges administratives dans plusieurs sociétés publiques de Turin, entre autres à la Caisse d'Epargne, dans l'Institut Chirurgique Orthopé– dique dont il fut président. La première rencontre de M. le baron d 'Olde– nico avec le comte d'Entrèvcs eut lieu au siège même de l'Académie Saint-Anselme. C'est depuis lors que M. le baron eut souvent l'occasion d'admirer la franchise, le dévouement, la charité, l'aménité de caractère, la culture, le patriotisme valdôtain de son nouveau collègue. M. le baron nous fait cependant observer que M. le comte voulait que la culture, dans la sphère des intérêts , franchît les limites de la région, parce qu'il était convaincu que la petite patrie, sans rien perdre de son patrimoine de civilisation, peut avoir harmonieusement sa place dans le concert des peuples. Cela est vrai, mais il est aussi vrai qu'un peuple qui connaît plus d'une langue occupe une place plus honorable sur cette terre des vivants. * M. le doct. Fiandesio nous a fourni d'abondantes notices historico– médicales notamment sur les thermes de Pré-Saint-Didier et incidemment aussi sur celles de Courmayeur, La Saxe, Dolonne. Depuis des siècles, ces sites attirent avec les amateurs d'air pur et d'émotions alpestres aussi les malingres et les souffreteux qui viennent y chercher la sérénité de l'esprit et la santé du corps. Les eaux minérales de ces quatre localités en étendirent bien loin la renommée déjà au moins dès 1680. Nulle part en Italie ne se trouvaient des sources plus effica– cement bienfaisantes pour la santé, au point qu'en 1817 Giuseppe Berno écrivit: « ... un Tedesco, un Francese, un Inglese ed un Italiano che abbisogna di queste acque, gli converrebbe correre da un angolo all'altro della sua patria e noi stessi se omettessimo quel punto ... Insomma noi Piemontesi, trovandoci a Courmayeur abbiamo le acidole della Vittoria, che in nessun altro luogo della nostra patria troviamo, abbiamo le solfo– rate della Saxe, che dovressimo cercare ad Acqui, a Vinadio o a Valdieri, abbiamo le salino-termali stittiche di Pré-St-Didier, che non potressimo altrove rinvenire ... ». Mais les eaux chaudes de Pré-St-Didier étaient déjà connues de longue date. Des auteurs très accrédités soutiennent que la station romaine, appelée Arebrigium, ne se trouvait pas sur l'emplacement de Derby, com– me d'aucuns l'affirment, mais à la bourgade de Pré-St-Didier. Des fouilles pratiquées dans les fondations du presbytère et sur la route qui, au levant, donne accès au bourg, ne laissent plus de doute à ce sujet; on y a
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