BASA

Conve11tions et affranchissements 145 3) En vendant, aliénant, donnant à location les biens de la communauté de Fontainemore. 4; En imposant des tailles et des collectes. Un article concernant les moulins a été obmis à la suite de l'opposi– tion du notaire Vercellin . Celui-ci déclara que cet article lui était préju– diciable et que partant il s'opposait à son approbation. Cette convention a été reçue par les notaires Vercellin de Vercel– lin et Noé Nourrissat, tous les deux de Fontainemore. Toutefois le do– cument que nous reproduisons a été levé des protocoles des susdits par Anchises Castruczon et Etienne Jacquin, notaires, respectivement, de Carema et Donnas. Pour conclure la convention, les procureurs se rendirent le 5 mars 1608 à Arnad où dans la maison forte du baron Jean-Humbert de Vallaise le pacte fut conclu. 14 Les seigneurs Pierre et Jean-Humbert, fils de François de Vallaise et Jean-Frédéric, fils de Louis de Vallaise, au nom aussi de son frère Josué, acceptèrent la pétition de leurs hommes et ils leur accordèrent les af– franchissements demandés. Tous les articles mentionnés dans la procure précédente ont été traités. Le document se prolonge surtout sur les laods des ventes, matiè– re dans laquelle il apporte un nouveau règlement. Il fixe le prix du payement des perdrix et des chapons à 18 gros d'Aoste la pièce. Le document établit aussi les confins de la commune de Fontainemore en 1608. Ce fait est digne d'un intérêt particulier, parce qu'il nous permet de connaître une partie de la toponymie de cette localité de la Vallée du Lys au XVIIe siècle. Cet affranchissement fut reçu par les deux notaires Castruczon et Jacquin. Sur l'exemple de Fontainemore, la communauté de Perloz demanda à ses seigneurs les mêmes affranchissements. Ceux-ci lui furent octroyés le 30 octobre 1612 15 . Ce nouveau document imite la précédente convention dans tous ses articles. Ici encore nous trouvons mentionnés les deux syndics, Fran– çois Cresta et Antoine Jans, les conseillers et procureurs de la commune de Perloz dont le document fixe les confins. Le prix pour l'affranchissement dans cette commune fut établi en 1000 croisons de bon argent et 1000 écus de bonne monnaie courante en Aoste. Nous nous ne prolongeons pas davantage dans la description de ces documents que le lecteur peut lire ci-dessous. Nous nous limitons à faire encore quelques considérations. 10 (14) Cf. doc. IV. (15) Cf. doc. V.

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