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Conventions et affrancbissements 155 III 1607, 23 et 30 septembre , 25 novembre. Fontainemore . Les habitants de Fontainemore nomment leurs procureurs auxquels ils donnent pouvoir de conclure une ron vention avec les seigneurs de Vallaise. Ils établissent les articles de la convention . Sources: A - Original: manque. B - Copie authentlque et synchrone des no~aires Jacquin et Castruczon. (A.H.R. Fonds Vallais::, C'.lt. 27-28, Liasse 1). î-.Js . sur parchemin formé par 9 peaux cousues qui forment un rôuleau de m. 0,30 x 6,17. Au verso: «Conventions entre les seigneurs Piene, EL1mbert, Jean Federic, barons de Vdleysc, et la comune de Fontanernorc ~~;_Jr l'abolition de:; recognoissances particuliercs ». Méthode de publication: On publie d'après B. Double de la dicte procure faicte par les hommes 1 et comune::mlte du dict Fontanemore. L' an de Dieu courant mil six cens et sept, 1 indition sixyesme et le vingt troysiesme jour du mois de septembre, faict 1 en la place commune existante au devant la vennerable esglise de 1 Fontanemore du mandement de Valleyse, presens icy preudhommes 1 Anthoyne de Vulliermet, Jaccot Fabvre et Françoys de Fey, Jaques Vermeil, 1 tous deux de la parroisse de Perloz <lu predict mandement de Valleyse, tesrnoings 1 cogneux a ce requis. Sachent tous comme ainsy soict que les 1 scindicqz, hommes et com– muneaulte de la parroisse de Fontanernore 1 du predict mandement de Valleyse du Duche d'Aouste , ayant par cy 1 devant presente requeste et supplication aux illustres et puissantz 1 seigneurs de Valleyse, leurs seigneurs temporelz, con– tenant en substance 1 les remonstrances et conclusions suyvantes, reduictes a briefves 1 parrolles et disccurs pour evicter prolixiste. Sçavoir qu'il leur 1 seroict vem1 a :1ottice l'intention des dictz leurs seigneurs estre de 1 chescung d'heux respectivement de foire recognoistre et manifes ter 1 tous et chescuns leurs fiefz existans en t:.mtte la dicte presente parroisse 1 de Fontanemore et ses dependances, ayans desja audict effect coml11Îs et 1 deputez commissaires quy aurcienct desj::i donne ccmmencement a b dicte 1 charge et commission, mais d'aultant que les fiefz de l'une seigr:euric 1 soy retreuvent pres– que par tou t entremesles avec ceux de l'a~cltre, ! pour n' avoir estez bornes ny termi– nes au rnoings qu'il apparroisse journellement 1 s'insurgent disputes et differences , aussy plaidoyeries grandes entre les dictz 1 seigneurs, leurs agcntz et feudataires; joinct que les veriffications quy 1 necessairement se doybvent faire pour n'avoir este recogneu de longue 1 main; mesmes d'environ cent ans en cza, a l'endroict de l'une seigneurie ! se retreuveroyent incertaines et fort dubieuscs; causant quoy touttes 1 les an::ees restoycnt grandz Er:·erages et remaises a payer des debvoirs 1 an:melz cleul.z ausdictz seigneurs ; quoy tout considere, aussy que la 1 continuation de passer recognoissanccs souvent comme dispose le Coustu– m1er 1 de ce Pays, tout cella redonderoict au grand detriment, fraiz et despence 1 de dicte communeaulte et feudataires et de peu relliefz et prouffict aus dictz 1 sci13neurs quy pourveu que feust trouve u ng honneste moyen et remede de 1 leur pc1yer leurs censes et debvoirs annuaulx, auroyent occascion de 1