BASA

Comptes r,:ndus des séances XXIII Mi restringo alle ragioni puramente scolastiche... Io dico che, quando nel Liceo-Ginnasio di Aosta, l'insegnamento, oltrechè l'italiano, avesse per base il francese, quando i professori, gl'istitutori, i bidelli, i camerieri aves– sero l'obbligo di conoscere perfettamente il francese corne l'italiano e di adoperarlo promiscuamente corne lingua d'uso quotidiano nella scuola, nel refettorio , nella ricreazione; quando insomma la base dell'insegnamento fosse bilingue, corne bilingue è la Valle di Aosta l'avvenire delle scuole classiche d'Aosta sarebbe assicurato ». Fallait-il un fonctionnaire étranger à la Vallée d'Aoste pour nous signaler nos intérêts les plus palpables ? Quels avantages considérables pour notre Institut, pour toute la Vallée , si ce projet de réforme, suggéré par M. Belletti, avait pu s'accomplir ! Mais que voulez-vous ! Le gouvernement central a toujours fait litière de nos intérêts. Il se souvenait de la population valdôtaine seulement pour l'exploiter, pour la saigner à blanc par des exactions exorbitantes et pour sacrifier sa jeunesse sur les champs de bataille. Le prof. Belletti alla jusqu'à proposer la création d'un cours gouver– nemental exclusivement français pour notre Vallée et qui eût couronné nos écoles secondaires et pût servir d'acheminement et de voie aux nom– breux candidats aux diplômes universitaires pour l'enseignement de la langue française . Voilà qui serait parfait ! La Vallée n'aurait-elle pas tout à gagner sous tous les rapports si elle devenait un jour le centre de la culture française en Italie, mais à cet effet il serait expédient d'y instituer une Faculté de langue et de littérature française, d'y procurer d 'authen– tiques professeurs de français, venus de France au moins pendant quatre ou cinq ans , afin d'y former de vrais docteurs vraiment doctes en cette langue, à même à leur tour de fournir des professeurs compétents en français non seulement à la Vallée d'Aoste, mais à d'autres régions ita– liennes . N'est-ce pas, à la vérité, une anomalie inconcevable que pour être reçu docteur dans nos Facultés de littérature française en Italie, il faille rédiger les thèses en langue italienne et que la langue instrumentale de ces cours soit l'italien ? On en sort avec un vernis d'histoire littéraire française, mais avec des notions par trop superficielles de langue ... Mais et la syntaxe et la grammaire historique et la sémantique des mots et le maniement des phrases ... ? Il serait aussi de toute nécessité que les Valdô– tains n'oubliassent pas dans leurs conversations la langue de leurs pères et que certaines matières fussent enseignées en français, soit dans les écoles primaires soit dans les écoles secondaires, mais il faudrait pour cela que tous les instituteurs et tous les professeurs fussent des natifs, des autoch– tones valdôtains ... Voilà le hic ! Jusqu'à la première guerre mondiale, il y avait dans notre Collège un cours technique qui n'existe plus maintenant, mais par contre on y a établi une école d'orientation professionnelle et aussi un Institut technique pour brevet de géomètres ou de comptables.

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