BASA
Comptes r,endus des séances XXVII actifs et fidèles collaborateurs des Valdôtains soit pour la réalisation du projet du tunnel du Mont-Blanc, soit pour l'accomplissement du projet de la percée du Grand-Saint-Bernard. La signature de la convention franco– italo-suisse se fit le 14 mars 1953 . L'entente avec les Suisses pour le tunnel du Grand-Saint-Bernard fut bien plus facile, et le mérite en revient à M. Paul Farinet, comme aussi à M. Treina, MM. Cottier, Billy, Perreard, Senarclens, Pugin, sans compter nombre de personnalités suisses qui com– prirent l'immense intérêt que représentait le projet du tunnel soit pour l'économie de la Vallée soit pour l'économie de Genève. Les propagandes de notre député furent très efficaces. M. le doct. Paul Farinet, par son habileté, réussit à animer un comité parlementaire d'amitié franco-ita– lienne et à susciter l'enthousiasme dans plusieurs assemblées régionales d'Italie. Quant à M. le sénateur Page, il fit de la bonne besogne au Sénat en convoquant les leaders des principaux partis qu'il croyait aptes et disposés à soutenir le percement du Mont-Blanc. Prirent aussi une très vive part à la bataille du tunnel MM. Caveri et Bondaz, présidents de la Junte régionale. Grâce à tous ces représen– tants du Val d'Aoste les deux oeuvres sont des faits accomplis. * Notre Académie vient d'apprendre le décès de sa personnalité la plus brillante: Monsieur Daniel-Rops, membre de l'Académie Française, illustre professeur d'histoire à l'Université de Paris, grand fédéraliste européen. M. André Tercinet, président de l'Académie de Savoie, a été chargé de le commémorer dans une de nos séances. * M. le chan. Elie Pession a commémoré très dignement un de nos membres qui vient de s'éteindre après une longue maladie qui ne pardonne pas, M. }'archiprêtre Pierre-Anselme-Joseph Plassier. Curé de Pré-Saint– Didier pendant près de 40 ans , il joua un beau rôle dans notre Société par les ouvrages très appréciables qu'il a publiés et non publiés . Il naquit à La-Salle (aux Arbetteys) de parents protestants , le 2 janvier 1887. Il était encore en très bas âge lorsque la mort lui ravit les auteurs de ses jours. Mais la Providence ne l'abandonna pas. Il fut charitablement recueilli par le chanoine Guichardaz Romuald-Anselme, de la cathédrale d'Aoste, lequel l'éleva et lui procura une bonne éducation et aussi une bonne instruction en l'envoyant aux écoles primaires de la cité d'Aoste . Après avoir fréquenté la 3me primaire sous le terrible insti– tuteur Joconde Deffeyes, qui souvent et même trop souvent, faisait fonc– tionner Martin-bâton sur notre dos, le jeune Pierre-Anselme fut admis au Petit Séminaire pour suivre le cours préparatoire à la latinité. Là , il se
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