BASA

Les conséquenc,es de l'ouverture des tunnels 309 l'une de 347 m. de haut et de 5 de diamètre, l'autre de 170 et 4,50 , vont chercher l'air frais à l'extérieur. La sortie nord et la cheminée prin– cipale déversent 300 m 3 par heure d'air vicié, tandis que la sortie sud et l'autre cheminée admettent 300 m 3 d'air frais. Ce système, assez sim– ple en raison de la faible longueur du tunnel, fonctionne parfaitement: un courant d'air frais circule à la vitesse de trois à quatre mètres par seconde. Des appareils contrôlent la teneur de l'atmosphère en oxvde de carbone. · Les conditions de circulation sont identiques à celles du tunnel du Mont-Blanc: vitesse limitée à 60 Km/h avec interdiction de doubler; excellent éclairage; garages et cabines téléphoniques en quinconce ... La grande originalité de cette galerie consiste dans la présence d'un oléoduc partant du port de Gênes pour aboutir vers Aigle, dans le canton de Vaud, où une raffinerie de pétrole, d'une capacité de 2.000.000 de tonnes fonctionne depuis août 1963 . Les redevances payées pour le trans-. port du pétrole doivent amortir avec les péages le coût de l'ouvrage. En effet, pour emprunter la galerie, nous devons payer une somme variant. avec le type de voitures (tableau 4 ). Cependant les agences de voyage ont signé des accords avec la société d'exploitation du tunnel pour per– mettre le passage gratuit des cars effectuant les quatre services quotidiens entre Aoste et Martigny. Il est à souhaiter que des mesures analogues ou que des tarifs d'abonnement soient offerts à ceux qui, pour leur travail, doivent fréquemment emprunter le tunnel. Pour effectuer ces paiements, trois caisses sont construites à chaque entrée : une est réservée aux gros véhicules, les deux autres aux voitures de tourisme. Les opérations de péage, de douane et de police ne nécessitent qu'un seul arrêt, soit du côté italien, soit du côté suisse. Il reste encore à achever diverses cons– tructions en particulier le bâtiment de service qui doit abriter un buffet, un kiosque , des locaux commerciaux et des logements du personnel. Ces deux premiers tunnels ont suscité de nombreux projets du même genre, tant s'impose la nécessité d'accroître le nombre de passages trans– alpins susceptibles d'être rapidement parcourus toute l'année, aussi bien par les poids lourds que par les véhicules de tourisme. Ces deux nouvelles artères correspondent sur ce point aux exigences modernes; leurs avan– tages sont des plus appréciables si nous songeons aux économies de temps , d'essence et d'usure générale qu'elles permettent de réaliser sur certains itinéraires