BASA
scandinaves anglaises américaines Les r,onséquenc,es de l'ouverture des tunnels par 2,7 par 3 par 2 339 La vallée d'Aoste sert donc d'étape aux touristes se dirigeant vers le reste de l'Italie, la moyenne de leur séjour n'excédant pas 48 heures . Cette constatation est surtout valable pour Aoste, placée au point de convergence des routes des deux tunnels. Cette ville, surnommée la « Rome des Alpes », possède actuellement 26 hôtels, la plupart de 3e catégorie (50 ,5 % de la capacité d'accueil) disposant de 860 lits. Ces éta– blissements, de médiocre qualité, ne suffisent pas, mais les particuliers hésitent à entreprendre de nouvelles constructions en raison des difficultés économiques actuelles; en 1964, un seul hôtel de troisième catégorie s'est ouvert. Qu'adviendra-t-il si la situation ne s'améliore pas avant l'ou– verture du tunnel du Mont-Blanc ? Il est certain qu'Aoste a besoin d'une infrastructure hôtelière plus perfectionnée pour tirer profit du flot d'auto– mobiles déferlant à ses portes et pour éviter que la route internationale ne soit qu'un corridor de passage. Ce problème se posera avec acuité pen– dant les mois de juillet et août qui actuellement accueillent 47 % des arrivées et 38,6 % des nuitées annuelles. Malgré ces inconvénients, le caractère de la fréquentation d'Aoste a déjà changé par suite de l'afflux de nombreux étrangers régulièrement au cours de l'année, alors que jusqu'à l'ouverture du tunnel les hôtels n 'avaient qu 'une clientèle nationale. Ainsi: les arrivées françaises ont presque quadruplé les arrivées allemandes ont triplé les arrivées anglaises ont quintuplé les arrivées belges se sont multipliées par 4,75 les arnvees hollandaises se sont multipliées par 6,6 (croquis 19 ). Ces constatations sont établies pour 4 mois, de mars à juin, alors que la saison estivale n 'avait pas encore débuté. Les étrangers ont certainement continué à venir aussi nombreux. Aoste sera aussi fréquentée en hiver, car à une vingtaine de kilomè– tres, Pila (1.800 m) offre aux skieurs ses pentes neigeuses. Mais ses possi– bilités d'hébergement étant très réduites (117 lits), la plupart des touristes logent à Aoste. De là ils gagnent les pistes soit par la route, soit par un téléphérique qui en 1963 transporta 130.951 personnes . Les remontées mécaniques de cette jeune station se limitent à un télésiège et trois téléskis. La STIFA, une société italo-française, envisage de les développer et de créer une importante station. Elle projette d'ouvrir de nouvelles pistes entre le Mont Emilius (3 .559 m) et la Pointe de la Pierre (2.653); de construire une patinoire, des tremplins de saut, des courts de tennis,
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