BASA
Les conséquences de l'ouverture des tunnels 361 entièrement le mouvement touristique, en France le retard est encore plus sensible. La voie d'accès du Mont-Blanc est la Route Blanche, grande dorsale internationale Paris-Genève-Rome. Le programme d'aménagement prévoit de Chamonix à Genève une route à double chaussée de 14 mètres de large, avec abandon de celle qui existe, vu son état, de la frontière suisse jusqu'au-delà de Bonneville. Elle est achevée, des Houches à Chamonix, et élargie entre le Fayet et les Houches, où plusieurs sections à trois voies permettent aux voitures de doubler à la montée les véhicules lents. Mais sur les 73 km qui devraient être complètement refaits, 15 à 20 km seule– ment le seront en automne 1965. Un certain nombre de goulots d'étran– glement auront été supprimés. Le passage à niveau de Cluses aura disparu et les travaux des déviations de Bonneville, Magland, Oex, Sallanches, Le Fayet sont projetées. Ces travaux ne suffiront pas. Faute de synchroni– sation entre le percement de la galerie du Mont-Blanc et l'amélioration des voies d'accès, la Route Blanche ne pourra jouer en Haute-Savoie le rôle d'artère nourricière qui doit être le sien. Les routes transversales, les auxiliaires indispensables d'une politique touristique, ne sont guère plus favorisées. « Si nous ne voulons pas que notre département devienne un corridor que l'on ne fait que traverser, il faut penser à offrir les merveilles de notre pays à ceux qui seront appelés à emprunter le tunnel dans un sens ou dans l'autre ... Il faut présenter une gamme d'itinéraires agréables et divers, capables d'inciter les touristes à emprunter des routes non classi– ques d'un côté ou l'autre de l'Arve, avant de se rendre à leur destination finale » disait le Sénateur LAVY, Président directeur du Conseil Général de la Haute-Savoie. Ce problème capital doit être résolu pour que le trafic de la Route Bbnce rayonne jusqu'à Grenoble, déborde largement sur le Chablais, la région des lacs d'Annecy et du Bourget, pénètre les Gorges de l'Arly et la Tarentaise. En premier lieu s'impose l'aménagement de la route du col des Montets (1.461 m) entre Chamonix et la frontière suisse. Classée en liaison en deuxième ordre au plan directeur national, elle ne subira d'im– portants travaux qu'entre 1966 et 1970. Il est indispensable de la sous– traire au risque des avalanches et de la rendre praticable en permanence. Prolongée en Suisse par une section entièrement rénovée, elle ne peut plus être fermée pendant trois mois de l'année . D'autres routes doivent être l'objet de sollicitude sur les secteurs suivants: Cluses-Thonon par les Gêts Annecy-La Roche sur Foron La Balme-Frangy sur la route Paris-Annecy Annecy-Albertville. Ce dernier, classé en liaison de deuxième ordre, sera bientôt aménagé;
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