BASA
Les confréries du Saint-Esprit 31 desservent l'église, et la dite confrérie s'est obligée de mettre annuellement à l'enchère le reste de ces denrées que chaque famille avait données pour en faire un fonds en faveur de l'église. » ].-A. Duc, Histoire cit., IX, Saint– Maurice 1914, pp . 40-41. AVISE. 1773 - «Après avoir fait un bien incalculable durant des siècles, elle [la confrérie du Saint-Esprit] fut supprimée en 1773, et ses avoirs furent destinés à la fondation de la caisse des pauvres et pour aider la création des écoles des villages. Sa maison, tout près de l'église, a été réparée pour servir d'habitation au vicaire, qui devait y tenir l'école des garçons du chef-lieu. Elle est devenue plus tard la maison communale et le local des écoles. Un dernier souvenir de cette confrérie nous est resté, jusqu'à la dernière guerre mondiale, dans la distribution faite du quartier de pain à tous les fidèles qui assistaient aux grandes processions.» L. LYABEL, Notes historiques sur la paroisse d'Avise, Aoste 1959, p. 44. BRISSOGNE. 1786- «Le curé de Brissogne, Jacques-François Verraz [1757-1791], affirme que Mgr de Sales abolit la confrérie du Saint-Esprit dans cette paroisse et qu'il convertit les capitaux en fonds de deux écoles mixtes, érigées, l'une dans la plaine, l'autre dans la montagne. » ].-A . Duc, Histoire cit., IX, p. 39. CHALLANT 1436 - Cf. infra, année 1769. 1679 - L'évêque Bailly «consacra l'école et l'autel du Saint-Esprit à Challant. » ].-A. Duc, Histoire cit., VII , p. 347. 1769 - «Au sieur juge de la compté (sic) de Challant. Exposent avec respect Jean-Pierre Dabaz et Claude-Joseph Dublan, deputés pour le présent fait par le conseil de la Ville de Challant par deliberation du 24 avril dernier que ancienement il a été érigé en l'église parroissia.le de Ville Challant la confrérie du Saint-Esprit, qui a toujours été régie ed administrée par les sindic et communiers de la dite parroisse jusques à présent où les offices et messes pour la dite confrerie s'y sont cellebrés et s'y celebrent par le Rd. curé de dite parroisse de Ville Challant; et cette :onfrerie a aquis diverses censes de l'illustre et magnifique seigneur François comte de Challant comme par instrument du 18 avril 1436 reçu par le notaire de Nanto, lesquelles ont toujours été exigées par le sindic et conseillers de Ville Challant soit par leurs commis et en ont été en possession seu quasi d'exiger et percevoir les dites censes jusqu'à l'année dernière. Cependant le conseil et sindic de la partie supérieure de Saint-Anselme de Challant, sous le prétexte que les communiers d'icelle ont obtenu il y a environ 23 ans l'érection d'une nouvelle cure, le
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