BASA
Les confréri es du Saint-Esprit 35 1632 - « Les Pères capucins de Châtillon cédèrent au prévôt du Saint– Bernard, Roland Viot, recteur de l'hôpital de Châtillon, une maison avec cour appelée le fonds de la Confrérie, et acquirent en échange de l'hôpital un édifice attenant à leur couvent. » J.-A. Duc, Histoire cit., VII, p. 81. CHESALLET. 1347 - « Le 2 septembre, sur réquisition des nobles donzels Pierre et François son neveu de Chesalet, de Reymondet de Belun, de Boniface de Rovey, d'Aimonet de Faron, de Bertin d'Oveillan, métraux de la confrérie du Saint-Esprit de Chesalet, Jean de Faron déclara devoir à la même con– frérie diverses prestations en numéraire et en nature. » J .-A. Duc, H istoire cit., III , p. 427. COGNE. 1730 - La commune de Cogne s'engage à construire un hospice pour les missionnaires « ... qui sera fait bastir de l'argent de la confrérie du Saint– Esprit. » P. FÉLIX, Les Capucins cit., p. 75 . Cf. aussi J.-A. Duc, Histoire cit., VIII , p. 237. 1781 - « Il y avait à Cogne ... la confrérie du Saint-Esprit. Ses fonds étaient employés à l'achat de quinze charges de vin et à la distribution de ce vin à tous ceux qui se présentaient à la porte de l'église paroissiale, les jours de la Visitation, de la Pentecôte, de la Fête-Dieu et de !'Assomption. Il ne constait pas de l'érection canonique de cette confrérie. Mgr de Sales convertit ses fonds en supplément de congrue pour le curé de Cogne, par décret du 18 décembre 1781. » J .-A. Duc, Histoire cit., VIII, p. 540. DERBY. 1786 - La confrérie du Saint-Esprit aurait déjà existé à Derby en 1294, d'a– près l'état de la paroisse rédigé en 1786 par le curé Jean-Martin Heresaz. Ce même document nous apprend: « Cette confrérie ou plutôt société commune était une charge obligatoire pour tous les habitants de la paroisse. Elle consistait à faire un grand repas , le jour de la Pentecôte, aux chantres, aux deux procureurs de l'église (sacristains) et aux trois procureurs de l'incombance. Le R. curé et le marguiller (sonneur) y étaient nourris pendant les trois fêtes de la Pentecôte, et l'on donnait encore au dit Rév. curé six pains pour faire, tous les jours de la semaine précédente, une procession autour de l'église, en chantant le V eni Creator. De plus, l'on nourrissait le Rév . curé, les chantres et le marguiller, le jour de Saint-Anselme, 21 avril, auquel jour on fait la grande procession autour de la paroisse. Trois particuliers de dite paroisse étaient chargés à tour de rôle, de cette incombance. Comme la dite confrérie n'avait pas suffisamment de revenus, les dits trois particuliers étaient obligés d'y suppléer, au moyen de 10, 20 ou 25 livres, chacun selon la cherté des vivres, à leurs propres frais .». J .-A. Duc, Histoire cit., III, pp. 174-5.
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