BASA
36 A. Zanotto DONNAS. 1779 - « L'école des filles s'est constituée en recueillant les épaves de la confrérie du Saint-Esprit qui existait dans cette paroisse. Mgr le Sales sup– prima cette confrérie, le 19 juillet 1779. » [J .-A. Duc], Le clergé valdôtazn cit., p. 53. XIXe s. - A Donnas la confrérie du Saint-Esprit avait une maison « dans laquelle se donnait la soupe aux pauvres les fêtes de la Pentecôte, et pour recouvrer, me dis:tit-on, dans lu cas d'incendie, ceux qui se seraient trouvés sans abri ... cette maison existe encore ... ». A. MARGUERETTAZ, Mémoire sur les hôpitaux anciens du Val d'Aoste, dans: «Soc. acad.... Septième bulletin», Aoste 1871, p. 37. XXe s. - « Il y a encore de nos jours [ 1907] un vestige de cette confrérie [du Saint-Esprit] dans la paroisse de Donnas.» J.-A. Duc, Histoire cit., II , p. 303. EMARESE. 1768 - « La confrérie du Saint-Esprit, abolie par décret de Mgr de Sales, le 16 mars 1768, fournit les premiers fonds à l'école d'Emarèse. L'instituteur, choisi par le Conseil communal, devait être approuvé par le curé. » [J.-A. Duc], Le clergé valdôtain cit., p. 53. ETROUBLES. 1328 - Jean Jacquemet Muriana , de Saint-Etienne, assigne à la confrérie d'Etroubles le cens annuel d'une hémine de vin rouge , en vue d'un repas que les confrères donnent le jour de la Fête-Dieu. J.-A. Duc, H istoire cit., III, p. 361. 1341 - «Donation d'un cens d'un setier de blé assigné à la confrérie du Saint-Esprit par Mariette, veuve de Brunet de Chenal, sur des biens qu'elle possédait au-delà du torrent de Monovi (Menouve.) » J.-A. Duc, Histoire cit., III, p. 407. 1352 - Margareta, femme de Rolet de Condémine, bourgeois d'Etroubles, fait un legs du cens d'un setier de seigle, dans son testament, à la confrérie du Saint-Esprit. J.-A. Duc, Histoire cit., III, p. 456-7. 1769 - «La fondation de l'école du chef-lieu remonte à l'an 1769. Le 26 de cette année, les administrateurs de la confrérie du Saint-Esprit, autorisés par l'avocat Rebogliatti, juge d'Etroubles et de Gignod, en décrétèrent la sup– pression. Ils députèrent ensuite auprès de l'évêque Mgr de Sales, Pierre Perrier syndic et Pantaléon Perrier pour que l'autorité religieuse ratifiât cet acte. L'é– vêque approuva la suppression et ordonna que les deux tiers des revenus de la confrérie fussent dévolus à un maître d'école pour l'instruction de la jeunesse des deux sexes et un tiers aux pauvres familles du pays. L'avt. Chris– tillin substitut fiscal, signa le décret qui érige une école rière la paroisse d'Etrou– bles et obblige la commune à employer les deux tiers des rentes de la confrérie du Saint-Esprit.» F. MARTINET, La paroisse d'Etroubles, Aoste 1925, p. 30.
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