BASA
38 A. Zanotto omnimoda facultate quod ipsi deinceps in perpetuum possint et eis licitum sit anno quolibet eligere et constituere sex probos homincs dicti loci de Gressoney in sindicos et consules dicti loci, videlicet de qualibet tertia duos ex sufficientibus tam pro utilitate reipublicae evidenti super reparatione ecclesiae confratriae ... ». J.-B. DE TILLIER, Le franchigie cit., p. 210 . LA-SALLE. 1298 - Document concernant la confrérie du Saint-Esprit d'Echarlod. A.P. FRUTAZ, op. cit., p. 1057 [97]. Cf. aussi P .-E. Duc, Annuaire du diocèse d'Aoste 1897, Aoste 1896, p. 15. LA-THUILE. 1596 - « Il y avait alors les confréries du Saint-Esprit et de Saint-Nico– las. » P .-E. Duc, Annuaire 1897 cit., p. 21. MORGEX. XIVe s. - Appellée Magna confratria dans les documents, la confrérie du Saint-Esprit de Morgex était déjà florissante vers la moitié du XIV 0 siècle. Elle avait son siège à l'ancien cimitière, sur la route reliant l'église et le château de !'Archet. C'est là que les procureurs recevaient les offrandes, con– sistant en farine de blé, fromage et vin. Les jours établis on y cuisait le pain qui était distribué aux pauvres après la messe ou à l'occasion d'une procession , notamment à la Pentecôte où le four cuisait, pendant quinze jours, une grande quantité de pain. P. AMOROSO, op. cit., pp. 160-61. 1355 - Le curé Jacques de Buttion concéda à Barthélemy Chabod, pour l'usage de la confrérie du Saint-Esprit, une chambre située près du jardin de l'église. P . AMOROSO, op. cit., p. 161. 1369 - A la présence du mistral Aymonet Rubilly, trente-six chefs de famille se présentent sous la halle des audiences judiciaires pour « ordonner la confrérie du samedi de Pentecôte » et définir d'autres questions. Au cours de cette assemblée les nobles Jacquemet de Léaval, Pierre, Antoine et Jean de L'Archet et d'autres, inféodent à Jean de Bosellis, fils de noble Gérard, les maisons, les biens-fonds et tous les droits de la confrérie du Saint-Esprit, le chargeant de l'administration de la confrérie et de faire chaque année les au– mônes accoutumées aux pauvres. P. AMOROSO, op. cit., p. 162. 1374 - Le curé Jean de Buttion reconnaît , en qualité de procureur de la confrérie du Saint-Esprit, de tenir en fief du chan. Emeric de Morgex et de son frère Aymonet Rubilly, une maison, pour le cens annuel de deux livres. P . AMOROSO, op. cit., p. 161. 1429 - Un acte passé « ante domum confratriae Sancti Spiritus de Mo· riacio » P.-E. Duc, Annuaire 1897 cit., p. 34 .
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