BASA

40 A. Zanollo permission de convertir les revenus des trois confréries y désignées sous le vocable du Saint-Esprit et des Rogations à l'entretien de trois maîtres d'école rière les ressorts de Perloz, de Marine et d'Uveri. « Vu les contracts passés par les sindic et conseil de la dite communauté de Perloz pour l'exaction des susdits revenus et l'application d'iceux à l'entretien des susdits maitres d'école, le premier en datte du dix huit et l'autre en datte du vingt deux may de la dite année mille sept cens soixante huit, Porté notaire. « Vu l'acte de délibération c!es susdits sindic et conseil en datte du deux novembre de la courante année mille sept cens soixante neuf, Porté notaire. « Les susdits sindic et conseil de la communauté de Perloz représentés par leur député Jean-Antoine Chenuil supplient le très illustre seigneur vibaillif d'autoriser, approuver et homologuer la permission sus énoncée qu'ils ont obtenue de Monseigneur l'évêque d'Aoste pour convertir les revenus des trois confréries qui s'étoient introduites sous le vocable du Saint-Esprit à Perloz à l'entretien et augmentation d'entretien de trois maîtres d'école. « Il est décidé que ce qui est destiné à un certain usage pie peut être converti à d'autres usages par le supérieur ecclésiastique, quoties justa subest commutandi causa, defin. 71 a Cod. fab. de Sacrosanctis Ecclesiis. L'applica– tion que l'on a faite jusques à présent des revenus des susdites confré::ies en repas et en aumônes distribuées indistinctement aux pauvres et aux riches étoit si visiblement abusive qu'il est inutile de le démontrer: Non numquam contingit ut abusu intolerabili quod ex elemosinis ad pios usus destinatis con– vivia et commessationes instruantur. Ita loquebantur Patres Concilii avenio– nensis celebrati anno 1594. Idcirco episcoporum et magistratuum cura incumbit hisce abusibus occurrere, et confraternitates ad legitimum usum revocare. L'on ne peut donc qu'aplaudir au meilleur et plus judicieux usage que l'on fera de ces mêmes revenus, en les consacrant à l'entretien des maîtres d'école: de telles institutions qui ont pour objet de former des citoyens dans les principes de la religion et d'une saine morale sont si recommandables qu'on ne sauroit trop les favoriser des que l'on ne les multipliera pas au dela d'une juste proportion. « Nous devons croire sur le voeux des recourants et sur le décret du su– périeur ecclésiastique, que la communauté de Perloz est en besoin de maîtres d'école pour l'instruction de la jeunesse. « Sur ces considérations l'avocat fiscal de S. M. consent que les susdits sindic et conseil de la communauté de Perloz obtienne (sic) l' autorisation sup– pliée de l'application des revenus des trois confréries ci-dessus énoncées sous le vocable du Saint-Esprit et des Rogations à l'entretien des susdits maîtres d'école rière les ressorts de Perloz, de Marine et d'Uveri à forme du susdit décret donné par le supérieur ecclésiastique le vingt un may mille sept cens soixante huict, bien entendu que les maitres d'école qui seront successivement choisis et nommés devront rapporter l'approbation du magistrat; et afin de conserver la preuve de la commutation si sagement permise par Monseigneur l'évêque d'Aoste et d'assurer la nouvelle destination des sus dits revem.:s, l'avocat fiscal requiert que le très illustre vibaillif en autorisant la susdite commutation ordonne qu'en l'assistance de l'avocat fiscal ou d'un excusant il soit procédé à un inventaire des biens , rentes, titres et effets quelconques qui appartenaient aux susdites contreries. « Qu'une copie de cet inventaire soit consignée dans les archives de !'Insinuation de Donnas.

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