BASA

Ancienne toponymie d'Aoste 117 N. 14 - Appeler rue du Bailliage la rue qui tend du côté opposé vers la prison. 14 N. 15 - Donner le nom de rue T';·!:torienne à la rue Cité qui des portes Prétoriennes tend à la place Ch8r 1 c3-Albert. 15 N. 16 - Appeler rue Xavier-de-Maistre la rue qui du levant de la dite place conduit à porte Pertuise, en y l;;c: >'c~nt en dessus en petits caractères les mots via Principalis des romains. 16 N. 17 - Appeler rue du Théâtre romain, celle qui de la précédente [ 84v] conduit au levant, à la muraille du théâtre romain, jusque à la rue du Bailliage.17 N. 18 - Appeler rue de !'Amphithéâtre la rue qui de porte Pertuise conduit au couvent de S.te -Cathérine et à la prison. 18 N. 19 - Conserver au moyen d'une inscription à la porte Pertuise la déno– mination de porte Pertuise. 19 N . 20 - Appeler rue Paillairon la rue qui du levant de la place Charles-Albert conduit au fond du jardin de la famille Sarriod de La Tour et au dessous ajouter les paroles déjà anoncées au N. 16. 20 N. 21 - Appeler le chemin qui de ce point tend à Paillairon, avenue Paillairon, avec l'inscription accessoire du N. 16. 21 N. 22 - Appeler rue De !'Archet, celle qui du fond de ce jardin conduit à l'Archet. 22 p. 81. Ce document est d'une importance extrème pour l'ancienne toponymie d'Aoste, parce qu'il renferme nombre de noms anciens. De Tillier l'appelle rue Plouvy, dans son Plan de la Cité d'Aoste de 1730. (14) Elle s'appelait, d'après le Plan De Tillier, ruelle Casey. (15) Actuellement rue des Portes-Prétoriennes. (16) C'est la moyenâgeuse rue Pertuis, quoique dans le Plan de Tillier elle soit anonyme. Nous trouvons en effet ce nom « via de Pertuis, via de Pertuys » dans le Liber Reddituum Capituli Auguste, Torino, Dep. Sub. di Storia Patria 1957, pp. 38 et 77. Cf. aussi, au sujet de la rue et de la porte de Pertuis, les études de L. CoLLIARD, Pro– menade dans la vieille cité d'Aoste, dans Le Ficmbeau, N . 3, automne 1962, pp. 105 et suiv. ; et Coins, etc., cit., pp. 25 et 26. (17) Il s'agit de l'actuelle rue Charrey. (18) Elle a conservé ce nom de nos jours encore. (19) Voir note 16. (20) Actuellement s'appelle rue Ribitel et unit place E. Chanoux à place Narbonne, c'est à dire qu'elle a encore une longueur d'environs 10 mètres. Dans le Plan De Tillier elle est anonyme, mais elle s'appelait rue Perron ou rue de la Ponteille-Perron, comme il appert du Registre Cadastral de 1768, conservé au Bureau Technique de la Commune d'Aoste et publié en partie par le PÈRE FÉLIX, Les enfants de Saint-François au Val d'Aoste, les Cordeliers, Aoste 1957, pp. 124-127. Le nom Perron, est déjà présent dans un document de 1199 « .. . unum casamentum cum fundamento quod jacet ad Perron ... ». Cf. S. PrvANO, op cit, p. 130, doc. 289. Dans un document de 1250 cette localité est appelée Perum « ... unam peciam vinee.. que jacent infra civitotem, in loco qui dicitur Perum... ». Cf. G. BATTAGLINO, Le carte del!'Archivio del!'Ospedale Mauriziano di Aosta, fino al 1300, dans Miscellanea Valdostana, 1903, p. 263, doc. 25. Dans le Liber Reddituum, qui date de 1302, nous trouvons sans distinction : Perron, Peron, Perom, Perrum. Pour tout autre renseignement sur cette localité, voir l'étude de L. CoLLIARD, Coins, cit., pp. 15 et 16. (21) Actuellement rue C. Ollierti, elle était la continuation de la rue de la Ponteille-Perron et conduisait au pont Suaz. (22) Sans nom dans le Plan de Tillier, elle occupe de nos jours la partie orientale de la rue B. Festaz. Le nom de rue De-L'Archet a été maintenant déplacé à midi, à la rue qui de la place du Conseil de la Vallée conduit à la rue J.-B. Cerlogne. Sur la grange de !'Archet, cf. L. CoLLIARD, Coins, cit., pp. 25 et 26.

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