BASA
148 G. V alerio Il Martigneynes, per bocca del maitre Jacques Berard chiede la re– visione della « tauxe des despens », affermando il giudice doversi attene– re nello stabilirla al Coutumier. Replica l'avvocato dei Valleise «ne se devoir arrester au simple offre du dict Martignieyne de paier la depense de bouche soit de geolle a la forme coustumière par ... l'infourmation aussi attestation se void de bon traictement que luy estait faict estant receu a la table ordinaire sans qu'il fust reglé et que par les attestations rap– portées du paiement qu 'est accoustumé fere pour la depence de geolle se paient quatre blancs ... ». Ma il patrocinato del Martigneynes insiste ancora sull'inosservanza delle norme stabilite dal Coutumier, negando inoltre «avoir esté traicté comme le procureur du dict seigneur s'efforce dire ains comme pauvre prisonnier ... ». Per i Vallesa replica il nobile Bornyon affermando esser stato l'imputato « jeune, grand c ~ robuste es tre bien nourri ainsi que l'on a observé et non a peu d'alliments ainsi que l'on heust peu fere sui– vant l'ordre du Coustumier... ». Ma maître Berardi ribatte che se si di– mostrerà che le spese di geolle superino la forma consuetudinaria, colo– ra che le hanno stabilite incorreranno nella pena di cento « livres » corne « contrevenu au coutumier » ! Del resto il difensore si appellava alla valentia del Giudice, il quale per altro aveva giurato l'osservanza del Coutumier. E finalmente il 14 marzo 1607 viene il responso del vicebalivo : premesso che è propria cura nutrire i detenuti nella « Tour de baillage », siano essi imprigionati per cause civili, che criminali e facendo « consi– deration de la faculté des vivres et de la cheretie », afferma da rifarsi « a la commune vente des denrées » e cosl prosegue : « .. .au commence ment de notre office nous avons faict paier a ceulx que se sont contenté de l'estrablissement que leur a esté ordonné assavoir : pour le repas du disner et du soupper un tiers de quarteron de vin mesme de la cité, la troisieme part de un pain-de-seigle de deux sols pour un avec leur souppe soit potaige tant en temps mangeant cher et autres jours maigres una livre de fromage et s'ils en voulloient daventaige il s'en pouvaient fere apporter par leurs moiens et amis ou bien que le geollier en luy faisant fere le payement particulier. Et considerant le temps de la saison que le dict convenu a esté destenu qu'a esté des annéee portées par les pro– cedures avons dict et declairé qu'il devra payer pour chesque jour dix gros monnaie d'Aoste ... » . E' la parola « fine a questa lunga causa che si protrasse per ben 10 anni dal 1597 al 1607 . Al termine di questa nostra modesta fatica, valutando con uno sguar– do d 'assieme l'intero processo, ci sia consentito concludere con quanta riporta il Manzini da un giurista del '700 a proposito del procedimento degli atti processuali in generale : « .. . da quest'opera si desume quanta
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