BASA
8 E. Page 8) Les nombreux sermons de première messe, notamment pour les abbés Denarier, Vacher, Dunoyer, Cuaz, Pitet ; 9) Les discours de commémoration à l'Académie de Saint-Anselme de M. le chan. Bréan , de Mgr. Capra, du prof. Vaccari , du chan. Camos. La phrase du chan. Durand était ample, le style imagé, le fond dogmatique et parénétique extrèmement riche, la pensée profonde, et, par-dessus tout, il s'imposait par l'éclat de la forme et la richesse in– comparable des mots et des tournures , qui n 'étaient pas exemptes parfois d'une légère intonation ré thorique et archaïque. Ce qui a fixé définitivement sa renommée, en tant qu 'orateur, ce fut surtout la célèbre série des discours officiels, tenus conjointement avec le conseiller provincial M. le comm. avt. César Chabloz, à l'occasion des inaugurations , dans les diverses communes, des monuments aux morts de la Grande Guerre. Fait notoire : il a toujours prononcé ses discours dans une langue française impeccable, que se soit à Gignod , Lillianes, Ollomont, La-Thuile, Morgex, Rhêmes-Saint-Georges, Rhêmes-Notre-Dame, Pré Saint-Didier, (en présence de M. Salandra, ex-président du Conseil des ministres) , à Gressan, Quart, Saint·Üyen, Chambave, Ayas , Challand– Saint-Anselme, Avise. Nos vétérans de la grande guerre se rappellent également, et avec quelle émotion, l'éloquence entrainante et les sentiments profondément patriotiques qui jaillissaient de l'âme enthousiaste de cet ancien aumo– nier militaire. Les mêmes qualités , qu'il déploya comme orateur, il les projeta, avec une vive lumière, dans le domaine du journalisme. De tout temps, il fut attiré par la presse et dans ce domaine si délicat et si difficile, il excella, se forgeant une renommée de vaillant polémiste. Il a été le collaborateur attitré d'un grand nombre de journaux et de revues valdôtaines :le Duché d'Aoste, !'Écho de la Vallée d'Aoste de Paris,la Revue diocésaine, l'Augusta Praetoria, la Patrie V aldô taine, Le Pays d'Aoste, le Corriere della Valle d'Aosta, la V allée d'Aoste de Paris, la revue « Aosta » , le Bulletin de le! Ligue V aldô taine pour la protection de la langue française en V ailée d'Aoste, le Flambeau, et même de journaux et revues italiens et français, notamment l'Osservatore ro– mano, et Les Amitiés catholiques de Paris. On peut dire que le chanoine Durand fit du journalisme son cheval de bataille. En tant que journaliste « il assène de formidables coups de ma– « traque - selon la spirituelle expression de l'abbé Pierre Gorret - « contre les opposants de la cause. Les épithètes les plus virulentes « succèdent aux épithètes avec un crescendo déconcertant, au point « de donner l'impression d'un knock -out final à l'adversaire.
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