BASA
Commémoration du chanoine Maxime Durand 9 « A' lire ses écrits, on le dirait un joueur belliqueux, un pugiliste « redoutable. Mais point de tout cela. Au fond le chanoine Durand « était l'homme le plus pacifique et le plus conciliant de ce monde. » L'académicien et l'érudit. Le chan. Durand a été surtout un homme d'étude. Le 29 septembre 1927 , il était nommé membre effectif de l'Académie Saint-Anselme et en 1928 secrétaire de la Société conjointement avec le chanoine Joseph Lale-Démoz. Le 13 janvier 1955 , M. Durand a succédé à Mgr. Boson Justin comme Président de l'Académie. C'est en 1915 qu'il débuta clans la carrière littéraire par ses articles dans le journal « Écho de la V allée d'Aost e » de Paris et dans le Bulletin de la Ligue V aldôtaine. Ses nombreuses études d'argument historique et littéraire ne dé– passent généralement pas les confins de l'horizon valdôtain. A' l'encontre de ses illustres prédécesseurs Boson , Frutaz, Noussan, Duc, le chan. Durand n'a pas été un déchiffreur de chartes, un fouilleur d'archives , un historien proprement dit. Il a abordé surtout l'histoire littéraire de la Vallée d'Aoste; à l'instar de son ami et confrère M. l'abbé Pierre-Anselme Plassier, il pos– sédait une connaissance à peu près complète de la bibliographie valdôtaine. Depuis l'an 1928 jusqu'à l'année dern ière, le chan. Durand a donné une contribution notable et ininterrompue aux bulletins de la Société Académique. C'est surtout dans les comptes rendus des séances académiques qu'il donna libre essor à sa plume, une <les plus riches qui furent. Il analisait les relations des académiciens, les complétait au besoin , les critiquait même, en y ajou tan t bien souvent de la farine de son sac. Passons un moment en revue ses publications de plus grande envergure. Dans les trois plaquettes : Un e date italienne mémorable; Aoste fidèle, Aoste italienne; La langue des V aldôtains, langue de la Maison de Sa– voie; - il étudie les rapports entre la Maison de Savoie e t la Vallée d'Aoste. Les études Le journalisme en Vallée d'Aoste, Poètes valdôtains, Ouvrages Philosophiques valdôtains se révèlent beaucoup plus engagés. Pour la première fois , grâce à M. Durand, plusieurs genres lit– téraires, venant de passer au crible d 'une critique éclairée, ouvraient les portes à des ouvrages fondamentaux, tels que !'Anthologie littéraire du regretté chan. Bréan, le Panorama des poètes du V al d'Aoste de Mad.me Corte-Christillin, La culture valdôtaine à travers les siècles de M.-L. Colliard. Comme critique littéraire, nous devons aussi à M.le chan. Durand les comptes rendus bibliographiques des Poèmes du prof. Ferré, de son Traité d'histoire et de géographie valdôtaine, de ses Légendes, les corn
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