BASA
316 G. Taiamo les armes, ni la mention de la signatv re mise par cet écrit par Monseigneur ]'Evêque comme garantie éxigée par les paysans de l'engagement pris par M. !'Intendant, ni une explication quelconque des motifs de la foi violée envers ces gens que la Garde Nationale a arrêté le lendemain matin , mal– gré leur protestations mais sans opposition violente de leur partie, lors– qu 'ils étaient en ville tranquilles et désarmés . Je ne saurais approuver cette proclamation incomplète parce qu 'elle tende contre votre intention sans doute : 1 - à induir le Gouvernement en erreur sur les circostances les plus rémarquables du fait et par suite de cette erreur sur les mésures à adopter : 2 - à priver beaucoup des malheureux égarés du bienfait qui devait leur procurer la soumission qu 'ils ont faite en comptant par la loyauté des promesses du répresentant du Gouvernement ; 3 - à déshonorer la signature de !'Evêque, sa parole et la mienne que j'ai engagé solennellement plusieurs fois dans mes péroraisons pour ame– ner la soumission de ces insurgés, et éviter ainsi une collision qui aurait été terrible peut-être encore pendant la nuit à l'arrivée des bandes qui s'avançaient de toutes partes ; 4 - à priver enfin les autorités du pays et les personnes honorables dévoués à l'ordre public, de la consideration dont elles jouissent... J'ai déjà eu l'honneur de soumettre au Ministère le rapport simple et fidèle des faits qui se sont passés sous mes jeux le 28 Xbre dernier. J'ai réclamé la mise en liberté de tous ceux qui ont déposé les armes sur la parole d'honneur qu'il ne leur arriverait rien de Monsieur !'Intendant, de Monseigneur !'Evêque et sur la mienne.. . ». Santi non ritenne di <lover rispondere a questa lettera, ma ne invio copia l'l 1 gennaio al ministro dell'interno, aggiungendovi una serie di considerazioni che, parzialmente, riportiamo : « Intanto si permette chi scrive alcune osservazioni in merito al detto scritto . Se il signor Conte Crotti non fos se dal sottoscritto personalmente, e per moltissime relazioni e corrispondenze per affari d 'ufficio vantaggio– samente conosciuto, sarebbe indotto a credere che la detta lettera fosse vergata da un semplicione : ma siccome e per il suo svegliato ingegno, e per le diverse cognizioni di cui è fornito meritasi tutt 'altro titolo , non potrebbe giusto l'avviso del sottoscritto sfuggire quello di non peccare per troppo buono fare. E per verità non puo lo scrivente credere che la pretesa del Conte Crotti fosse espressa in buona fede , lui che ha ralenti, lui che vari anni coperse eminenti cariche di diplomazia non poteva ignorare quanta poco basti per compromettere l'autorità, e came una menzione dal sottoscritto fatta della convenzione firmata dall'Intendente e dal Vescovo richiedesse quasi implicitamente, una ratifica, una sanzione dell 'operato dell'Inten– dente di Aosta, casa cui non poteva aderire Io scrivente in alcun modo.
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