BASA

16 E. Pession fondateurs dans les réunions des 8 ou 10 écclésiastiques qui ont eu lieu à Montovet et à Machaby en automne 1911 . Depuis lors l'Abbé Plassier n'a cessé d 'apporter sa très précieuse collaboration au Messager jusqu'à cette année 1965 comprise . Sa spécialité était celle du Calendrier, des phénomènes astronomi– ques , des phases de la lunes et des prévisions du temps. A ce sujet il est intéressant de noter qu'il ne croyait pas beaucoup pour sa part à l'infallibilité de ses prévisions pour toute l'année : mais il jouissait bien quand quelqu 'un lui assurait que le Messager Valdôtain était à ce sujet ... bien plus précis que d'autres almanachs similaires. Sa collaboration au Messager Valdôtain ne se limitait pas à cette spécialité scientifique et à ces notions et prévisions - evidemment très importantes, pour son Almanach - : il a écrit, notamment en 1917- 1918 de délicieux «Avis aux lecteurs bénévoles» en guise d'avant-pro– pos et d'autres articles très intéressants. Le Messager Valdôtain lui doit beaucoup de son succès. Il faut noter aussi son oeuvre bibliographique : il a rempli d'une calligraphie soignée, précise, des milliers et milliers de fiches où est noté tout ce qui a été écrit, en ce siècle, sur le Vallée d'Aoste, sur les faits importants de notre histoire, sur les nouvelles ascensions de nos montagnes . Une oeuvre de consultation très précieuse pour les historiens de demain de notre Pays ! Je note égalemen t bien volontiers ici l'amour particulièrement pro– fond que l'Abbé Plassier portait à son Pays natal, à notre Vallée d'Aoste, à ses traditions, à sa langue maternelle ; en particulier il y a dans le numéro unique : « La V allée d'Aoste pour la langue française » paru en 1912 un article de l'Abbé Plassier qui a pour titre : «Notre droit et notre devoir de parler français » qui en dit long à ce sujet. Les nobles paroles qu'il écrivait alors sont encore, à ce jour, de toute actualité et elle mériteraient bien d'être relues et méditées par nos valdôtains de l'an 1965 . Si après cela nous voulons brièvement citer son « curriculum vitae », nous rappellerons qu 'il est né à La-Salle, au petit hameau d'Arbetey, le 2 janvier 1887 ; bien compris et aidé per M. le Chanoine Maquignaz, curé local, .et plus tard, à Aoste, par M. le Chanoine Thomasset, il fit de bonnes études au Séminaire d'Aoste et fut ordonné prêtre le 19 fé– vrier de l'an 1910. Comme presque tous les nouveaux prêtre du début du siècle il fut successivement vicaire en de nombreuses paroisses : à Jovençan, à Hône, à Champorcher, à Villeneuve à St-Pierre. Mobilisé

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