BASA

94 J. Pignet porter. S'il n'y a plus rien, c'est tant plus vite fait. Je vous remercie d'avoir pris la peine de payer pour moi et de la latitude que vous me donnez pour vous rembourser cette somme; cependant je tâcherai de vous l'envoyer. ]e crains cependant que vous ne me demandiez pas tout ce qui vous vient, car l'emballement, les faquins, etc. tout coûte, et vous n'en dites mot,· vous vous bornez à 72 fr. prix exact de l'ouvrage. ]'ai remis en mains propres vos broderies à Madame Favre, qui me charge de vous remercier beaucoup, ainsi que des deux broderies envoyées auparavant, et de vous offrir bien ses respects ainsi qu'à toute votre très-respecta– ble famille. Et quia charitas incipit a semetipso, je vous prie de commencer à offrir les miens et de remercier Mon– sieur votre frère de son bon souvenir. Je n'ai encore pu trouver Mr. Argentier, qui est tou– jours si content lorsque je lui donne de vos nouvelles. ]e me retracte de ce que j'ai dit ci-dessus sur la qua– lité du marchand qui vous a laissé le Muratori, en relisant votre P.S., et je vous suis très-obligé de ce que vous avez tenu bon à 6 fr., et je le trouve à bon marché en égard à la rareté de l'ouvrage et à son prix intrinsèque. Mille choses, s'il vous plaît, à Monsieur Cornaglia ed agli altri amici; mais parmi les amis vous occuperez toujours la première place dans le coeur de celui qui sera ad vitam Très-cher Monsieur, tout votre Gal - Chne. [Scat. 12/V/15.] A Monsieur l'Ingénieur Charles Promis Inspecteur des Antiquités des Etats Sardes à Turin Aoste, le 7 7bre 1839 Monsieur et cher ami, Je regrette de ne pouvoir pas partager avec la bonne Madame Favre, le plaisir de vous voir et de m'entretenir avec vous.

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