BASA

Correspondance Gal-Promis 113 Je ne manque pas de tenir note de tout ce qu'on me dit des monumens romains qu'on a vus, ou l'on croit avoir vus dans tel ou tel endroit. On m'a parlé ci-devant d'une cave, où l'on dit exister un autel romain, et de quelques souterrains; item on a découvert depuis que j'ai eu l' hon– neur de vous écrire la dernière fois, un tombeau romain avec divers vases de terre d'un beau goût, un vase de verre vert, et plusieurs fioles, une lampe, etc., mais comme c'est probablement le tombeau d'un qui n'était ni illustre ni ri– che, il n'y a point d'inscription. On conserve le tout. Je vous suis fort obligé de la connaissance que vous me donnez des Supplémens des Annales des Franciscains par le P. Antonio Maria de Turre ab Augusta Praetoria ab an– no 1213 usque ad 1500. Cet ouvrage m'était absolument inconnu, et s'il est possible de l'avoir, j'ose vous prier de vouloir bien me le procurer, si non, ou, en attendant d'a– voir la complaisance de m'en donner toute l'intitulation, avec le nom du lieu où il fut imprimé, et de me dire s'il est en un ou plusieurs volumes. Croyez-vous que le cercle de pierres où se tint le Con– cert d'Annibal, au Petit St.-Bernard soit vraiment un mo– nument Druidique ? Serait-ce un temple Druidique ? Avez– vous vu plusieurs auteurs qui en parlent ? Il y a certains païsans de la Tuille qui disent que ce cercle ne fut mis là que du tems de la République Française. Ecrivez-moi quand il vous plaira, pour ce que vous voudrez, vous me ferez toujours un nouveau plaisir, mats n'affranchissez plus les lettres. On m'a dit que l'enchère de la maison de Lorraine est andata fallita, et qu'ainsi pour le moment les excavations. dont je vous avais parlé, n'auront plus lieu; cela ne m'a été dit que par un d'Aoste. ]'ai donné votre bonjour tel quel à M .me Favre qui naturellement s'est mise à rire; elle a .été un peu incommo– dée ces jours passés. Je vous prie de faire agréer mes res-

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