BASA
Correspondance Gal-Promis 117 restituer. Je ne sais pas non plus jusqu'à quelle époque va cette histoire. Dernièrement un ami, qui reste à Paris, m'écrivit qu'il vit à la Bibliothèque Royale des Mss. d'estampes et plans différentes vues de la Cité d'Aoste, et particulièrement il a remarqué La vue des ruines d'un corps de garde construit par les Romains dans la ville d'Aouste, plus une petite vue de la Cité et la tour d'Aoste. Peut-être verrait-on figurer sur ces vues quelques tours ou autres monumens qui n'e– xistent plus aujourd'hui. Lorsque vous reviendrez dans cette vallée, il faut ab– solument que vous alliez voir une chaîne de murs que je crois romains, soutenant un ruisseau qui ne sert plus de tems immémorial, sur le flanc d'une montagne à l'entrée de la V allée de Valtournanche; un bloc de roche énorme qui est détaché de la montagne et qui tomba sur ce mur, ne put le détruire, et le bloc continua son mouvement jusqu'à la plaine. Les paysans disent que c'est le ruisseau de pain perdu des Sarrasins (qu'il confondent avec les Romains) Voudriez-vous bien, quand vous irez sans cela, chez M.r votre libraire, lui remettre le catalogue ci-joint de li– vres que je désire me procurer lorsque l'occasion s'en pré– sentera favorable, à certain prix ? Vous m'obligeriez bien. Madame Favre qui habite de nouveau les Capucins, une bonne partie du tems, se porte bien. Nous désirons beaucoup vous revoir. Mes respects, s'il vous plaît, à toute la famille et à Monsieur Cornaglia. Mille et mille souhaits pour Monsieur l'Inspecteur des Antiquités des Etats, que vous connaissez et dont je serai toujours le 5' dévoué et l'ami fidèle Gal C.
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