BASA

Correspondance Gal-Promis 121 1°) Quand vous avez fait des fouilles au plan de Jupiter au Gr. St. Bernard, y avez-vous trouvé des restes d'édifice du moyen-âge, antérieurs cependant au Xme siè– cle, soit à St. Bernard de Menthon ? (Quelle année et quel mois avez-vous fait ces fouilles ?) 2°) Quand pensez-vous que la Station Romaine in Summo Pennino, ait été convertie en Hospice chrétien? Car vous savez que St. Bernard fut non le premier fonda– teur d'un hospice, mais le second, en le rétablissant, et en faisant bâtir où il est maintenant. 3°) Les colonnes que vous avez vues dans la Cave de M.r Rebogliatti au Bourg St. Ours, servant d'appui aux tonneaux, ne sont-elles pas romaines et de quelle époque ? Pensez-vous qu'on les y ait transportées de quelque édifice romain détruit, ou qu'on les ait faites exprès pour un hos– pice très-antique qui existait dans ce même local, lequel avait un vestibule, etc. ? Voilà des questions importunes; quand vous revien– drez à Aoste avec l'excellent Monsieur Cornaglia, vous me tirerez par les oreilles. Ce n'est pas fini. Si vous allez à Rome, je vous prie de me rendre un service, c'est de chercher dans l'église de St. Jean de Latran, le tombeau d'Innocent V, de me lever le dessin des armes de famille qui y sont probablement, et l'épitaphe. Que si le tombeau n'existe plus, de m'indi– quer au moins les armes qu'on lui attribue sur un des ta– bleaux de la Galerie des Papes. Mais je tiendrai plus à voir celles du tombeau, car les auteurs ne lui donnent pas tous les mêmes armes de famille. Allez-vous à Naples ? Je vous y suis encore, et vous prie de vouloir bien vous informer quel est le libraire où l'on trouverait imprimée la vie et tous les écrits du Ser– viteur de Dieu Jean Antoine Pellissier de St.-Oyen (Aoste). Il est beaucoup vénéré à Naples où il est mort au grand renom de Sainteté, le 21 8bre 1786 dans l'église de St. Georges-le-Grand. Je présume que le libraire est un cer· tain Orsini; au reste, vous vous tirerez assez d'embarras.