BASA

Correspondance Gal-Promis 137 publier), à Bourg en Bresse i' ai vu la fameuse église de Brou du moyen-âge comme vous savez; à Macon je n'ai rien vu; à Lyon le Musée de la Ville est très riche en ins– criptions et autres antiques; il y a aussi quelques restes de monumens romains; je m'y suis abonné à l'ouvrage que fait là-dessus M.r l'avocat Boissieux. A Vienne j'ai vu les monumens romains qui restent et le Musée dans le temple même d'Auguste et de Livie; i' en ai acheté la description. A Grenoble j'ai trouvé peu de choses en fait d'antiquités romaines . Mon but était de vérifier s'il y avait de ces côtés les mêmes familles romaines qu'à Aoste, et les mêmes po– tiers ( figuli); je suis revenu avec la négative, sauf pour des lampes sépulcrales qui se transportaient facilement dans les régions éloignées. A Aoste je n'ai trouvé que des vases funéraires et des ollaires, ainsi que des médailles, mais j'ai découvert un do– micile romain dans lequel je n'ai pu entrer, parce qu'il est encore environné de murs et couvert d'une voute, qui le laisse découvrir par un trou; il est à côté de la cave de Boggioz que vous avez vue au midi de la rue Marché Vaudan . Donnez-moi, s'il vous plaît, de vos nouvelles. Mada– me Favre, qui reste aux Capucins, vous prie d'agréer son profond respect. ]'ai l'honneur d'être avec autant de res– pect que d'amitié et de reconnaissance, Monsieur et bon ami, votre très-humbles et très obéissant Serviteur Gal C. Aoste, le 12 Février 1848 . [Scat. 12/XIV/19.] A Monsieur l'Architecte Promis, Inspecteur des Antiquités de l'Etat, Professeur d'Architecture Civile à

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