BASA

18 A. Zanotto ses premières études chez le curé de sa paroisse. Il étudia ensuite au collège d'Aoste , avec les brillants résultats que j'ai dit tout à l'heure. Il alla quelque temps étudier sous le curé de Saint-Barthélemy, le séminaire d'Aoste ayant été depuis longtemps supprimé par les autorités napoléoniennes. Il fut l'un des premiers à accourir au cours de théologie à la réouverture. Il reçut la prêtrise le 19 décembre 1818. Puis ses supérieurs l'engagèrent à se présenter au concours pour une place gratuite au collège des Provinces (ce collège était destiné aux meilleurs élèves dépourvus de ressources, qui avaient l'intention d'aller fréquenter l'université de Tu– rin). Il fut reçu docteur en théologie le 27 mai 1820. Après avoir été vicaire pendant quelque temps à Châtillon et à Nus, il fut appelé à enseigner la théologie dogmatique au Collège et au Séminaire. Il fut professeur pendant 30 ans. Son nécrologe dit : « Ses nombreux élèves se souviennent et parlent souvent avec admiration de la faculté avec la– quelle il développait dans la langue de Cicéron les ques– tions les plus abstraites et les plus profondes de la théo– logie ». 10 Notre collègue Lin Colliard affirme que tant Gal que son collègue le chan. Crétaz, professeur de morale, « suivirent dans leur enseignement une tendance modéré– ment ultramontaine , sans participer aux polémiques ecclé– siastiques qui attristèrent les épiscopats d'Aubriot de La Palme, Agodino et Jourdain. C'était encore là un signe de son caractère serein, étranger à toute lutte, et de sa tran– quille possession de la vérité » . 11 En 1823 , Jean-Antoine Gal fut nommé chanoine de Saint-Ours. Il devint prieur de cette collégiale en 1854. Il fut examinateur synodal en 1823 et, comme j'ai dit, vicaire nicazioni presentate al XXXI Congresso storico subalpino di Aosta - 9-10-11 settembre 1956, II, Torino 1959, pp. 898-899; L. CoLLIARD, La culture valdôtaine à travers les siècles, Aoste 1965, pp. 172-175; A. P. FRUTAZ, Le fon ti per la storia della Valle d'Aosta, Roma 1966, pp. 24- 25 e passim. Voir aussi : son éloge par F. ScLOPIS, Gazzetta ufficiale, 13 apr. 1868; L'Ateneo religioso, Torino 1869, 1, p. 184; la toute ré– cente préface en langue latine, par A.-P. FRUTAZ, de l'ouvrage Monu– menta quinque historica Augustana, qui rassemble les textes édités par le pr ieur Gal dans le troisième volume Scriptores des H .P.M. et décrit scientifiquement les manuscrits d'où ils ont été tirés. (10) L'indépendant, n . 52, 26 déc. 1867. (11) L. COLLIARD, Notes cit., p. 16.

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