BASA
Le prieur 1.-A. Gal 19 général de 1854 à 1859. De 1838 à 1849 il fut préfet, puis réformateur des études. C'était là une charge impor– tante. Elle lui avait été confiée par le gouvernement qui, à la Restauration, commençait à s'occuper directement des problèmes de l'instruction. Le prieur Gal eut de nombreuses distinctions dans le domaine de la culture : membre de la Regia deputazione di storia patria dès 1833; membre d'honneur de l'Acadé– mie de Savoie; président du Comité pour la protection des antiquités et membre de la Junte de statistique du duché d'Aoste; membre de la Société -géologique de France; de la Société des sciences historiques et naturelles de l 'Yonne, de l'Institut d'Afrique (13 mars 1854); membre d'honneur de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie (28 juillet 1858). Il fut nommé le 7 août 1849 chevalier de l'ordre Mauricien. Fondateur de l'Académie Saint-Anselme, il en fut élu président, dans la première séance du 29 mars 1855. Il tint cette charge pendant 12 ans, après avoir été réélu en 1858, 1861, 1864 et 1867. Le prieur Gal débuta dans les études historiques en 1829, en faisant paraître chez l'imprimeur aostois Ibertis une V ie de saint Grat, .évêque et patron du diocèse d'Aoste, suivie de quelques réflexions pratiques, un petit livre de quelque 80 pages. « Plus correcte et plus étendue que les précédentes », 12 cette vie demeura longtemps la meilleure hagiographie du patron du diocèse d'Aoste. En 1832, arrivèrent à Aoste Luigi Cibrario et Dome– nico Promis, en vue de recueillir des matériaux pour leur ouvrage Documenti, sigilli e monete appartenenti alla storia della monarchia di Savoia, raccolti in Savoia, in Isvizzera ed in Francia (Torino 1833 ). Ces érudits reçurent une géné– reuse collaboration de la part de Jean-Antoine Gal. 13 En 1833 fut instituée dans le royaume de Sardaigne la « R. Deputazione di storia patria » chargée de publier les his– toires inédites et les chartes et les diplômes concernant les Etats, sur l'exemple des rigoureuses recherches entreprises (12) J.-A. Duc, Histoire de l'Eglise d'Aoste, 1, Aoste 1901, p. 170, n. 1. (13) A. P. FRUTAZ, Le fonti cit., p. 24.
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