BASA

Le prieur 1.-A. Gal 21 Ce n'est donc pas à tort que le premier biographe du prieur Gal écrivit : « Le temps des vacances que d'autres donnent à un repos ou à un délassement qui leur paraît si juste, M. Gal l'employait à compulser les titres précieux, les vieux parchemins, les monuments de tout genre qui pouvaient l'aider à éclaircir quelques points d'histoire. Il n'y a point d'archives dans fa ville ou dans les paroisses, qu'il n'ait fouillée avec le plus grand soin et d'où il n'ait fait jaillir quelque trait de lumière sur notre pays ». 17 Sa connaissance des sources, sa disposition « ad fon– tes historicos investigandos », 18 permirent au prieur Gal de donner une aide précieuse à tous les savants qui vinrent en Vallée d'Aoste pour des exploitations dans les archives ou pour visiter les vestiges archéologiques locales. Au cours de ses visites de 1845 et de 1854, Ludovic Bethmann eut le concours de Gal pour ses descriptions des manuscrits an– ciens conservés dans les archives et les bfüliothèques d'Aos– te . C'est de la façon suivante que Bethmann lui témoigna sa reconnaissance, dans sa deuxième relation (je cite d'après la traduction italienne donnée par Mgr A.-P. Frutaz) : « Al canonico Giovanni Antonio Gal io devo per Aosta la mas– sima parte. Egli stesso, forte e vigoroso lavoratore, di so– lida formazione, mi condusse dappertutto, mi diede di malte cose una breve e sicura informazione, mi avvertl di tutto cio che era importante, ed in questa maniera fece sl che io in brevissimo tempo tutto potessi vedere ed esami– nare. Augura a tutti gli studiosi una tale direzione e una conversazione ugualmente gentile e istruttiva ». 19 Théodore Mommsen, arrivé à Aoste vers 1865 pour (17) L'indépendant, n. 52, 26 déc. 1867. (18) A. P. FRUTAZ, Le fonti cit., p. 24. (19) Voici le texte allemand : « Dem Domhernn Joh. Ant. Gal ver– danke ich für Aosta am meisten. Selbst ein rüstiger und gründlicher Arbeiter voll tüchtiger Wissenschaft, führte er mich überall hin, gab mir über Alles kurze und bestimmte Auskunft, machte mich auf alles Wichtige aufmerksam und bewirkte so, dass ich in kürzester Zeit doch Alles sehen und untersuchen konnte. lch wünsche jedem Forscher solche Leitung und so liebenswürdigen und belehrenden Umgang. Seine zahlreichen Handschriften habe ich alle untersucht und beschrie– ben A. IX, 633, sie sind besonders wichtig für Altfranzê:isische Litte– ratur; Azonis summae Codicis in acht Büchern s. XII» (cf. A. P. FRUTAZ, Le fonti cit., pp. 25 n. 1, 81-2).

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