BASA

50 J. Pignet gli Studi di Storia Patria » la collection « Miscellanea di Storia Ita1iana », pour donner encore une contribution au développement des études historiques du Piémont. En 1838 il avait épousé Marianne Boribonese, mère de ses quatre fils : Vincent, Fanny, Théophile et Henri. Sa santé déjà chancelante reçut un double choc au courant de l'année 1873 par les décès de son frère cadet, l'architecte Charles, au mois de mai, et de son dernier fils, l'avocat Henri, au mois d'octobre. Malgré cela, par amour de sa profession et par attachement au devoir, il continua son travail jusqu'à la veille de sa mort, survenue le 6 fé– vrier 1874. Puisqu'il était membre de plusieurs sociétés savantes étrangères, « la notizia della morte del Promis fu sentita amaramente anche all'estero », selon son biographe M. Tettoni . Il avait consacré son savoir et ses soins au Médailler du Roi, qui comptait alors entre médailles et monnaies environ 33.000 pièces et 1.200 sceaux en bronze, et à la Bibliothè– que, enrichie d'environ 80.000 volumes et de quelques milliers de manuscrits, d'estampes et de dessins, parmi les– quels treize de Léonard de Vinci, y compris son portrait par lui-même . Son fils Vincent, docteur en droit, qui avait déjà été son collaborateur, fut confirmé, par décret royal, continua– teur de son oeuvre. Charles Promis, frère cadet de Dominique, né le 18 février 1808, fut gradué docteur en architecture à l'Uni– versité de Turin à l'âge de 20 ans en 1828. Sauf une pa– renthèse de résidence turinoise de quelques mois à cali– fourchon des années 1832 - 1833, il vécut à Rome et à Florence pour suivre des cours de perfectionnement dirigés par l'Abbé Fea et par l'archéologue Nibby jusqu'à l'année 1837, lorsque son frère aîné embrassait la carrière de bi– bliothécaire. Vers cette époque il donna à la presse ses premiers ouvrages archéologiques « Le antichità di Alba Fu– cense negli Equi », « Notizie epigrafiche degli Artefici Mar– morari Romani dal IX al XV secolo », « Dell'antica città di Luni e del sua presente stato », « Storia del Forte di Sar– zanello », etc. Un de ses biographes, Mathieu Ricci, ajoute