BASA
52 J. Pignet do l'immenso campo dell' antichità, e veggendo che non poteva esser da un solo percorso, se ne divisera gli spazi ... Carlo, came architetto, scelse l'archeologia architettonica e l' epigrafia, e del sua vasto sapere lascià monumenti immor– tali .. . Domenico si diede di preferenza alla numismatica ed alla sfragistica .. . ». Et le chanoine Gal en vertu du proverbe « dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es » était en correspondance avec tous les deux frères, car sa curiosité pour la science le poussait dans tous les domaines du savoir. Et Frédéric Sclopis ajoutait : « I fratelli Promis con– giunti di sangue came d' affetti, vivendo l' uno e l'altro vita ritiratissima in una sala famiglia, non si lasciarono mai di– strarre dalla varietà degli eventi .. . Numerosi erano gli scien– ziati, i letterati, gli artisti, che ricorrevano per notizie e per indicazioni di libri e di manoscritti; cortesemente si face– vano a soddisfare alle loro richieste ». Autant on peut dire des frères Gal, le chanoine et son frère l'avocat Jean-Bap– tiste, employé au Ministère des Affaires Etrangères, tous les deux en grande amitié avec les frères Promis, et tou– jours prêts à rendre service à qui s'adressaient à eux, sur– tout en matière d'études. Le témoignage que nous avons du recueil de lettres est une confirmation de l'échange d'ob– servations scientifiques en rapport à l'archéologie, à l'his– toire, à l'agiographie, à la paléographie, à la bibliographie, etc. Toutefois de cette correspondance on remarque que notre chanoine familiarisait davantage avec l'architecte Char– les, que non avec le bibliothécaire Dominique-Casimir. Cela est peut-être dû à l'âge plus jeune, à la vie célibataire du cadet des frères Promis, à ses voyages plus fréquents à Aoste pour des fouilles archéologiques, et à la passion pour les randonnées (son biographe Ricci écrivait : « ... faceva viag– getti pedestri da Roma a Firenze e viceversa »). Et que dire du chanoine Gal ? Les lettres ci-après nous dévoilent sa passion pour l'archéologie à tel point d'entre– prendre à ses frais des fouilles au Petit-Saint-Bernard (let– tre du 16 août 1846 ), et une visite aux archives de Valsa– varanche, Rhêmes et Valgrisanche (lettre du 7 septembre 1839). Si l'on considère les moyens de transport et l'état
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=