BASA

54 !. Pignet tout politesse et honnêteté toujours et partout, ce sont bien les traits saillants des trois personnages en examen. A cet égard qu'on lise la page de la lettre reproduite en photo, dans laquelle le chanoine Gal est ému en donnant la nou– velle de la fondation de l'Académie de Saint-Anselme à Aoste, et il aurait préféré de ne pas être le président. Il jouit de faire part que la nomination des frères Promis « a été faite par acclamation », mais connaissant ses amis, il ajoute aussitôt « j'ai lieu d'espérer que vous nous ferez l'honneur d'accepter l'un et l'autre. Cependant comme je sais que Monsieur votre frère refuse parfois certaines no– minations ... ». En effet son biographe Giacomo Lumbroso écrivait en 1873 : « Ricusà in varii tempi di sua vita, i proposti uffizi di Direttore Generale al Ministero della Guerra, di Prefetto della Biblioteca dell'Università, di Sin– daco della città di Torino, di Deputato al Parlamento per Torino , per Aosta (che gli diede la cittadinanza dopo il suo libro), di Senatore del Regno; scansà, con altre, la cro– ce del merito ». Et Matteo Ricci ajoutait encore : « Di– spregià pure e respinse costantemente ogni forma di lucro e di ricompensa, che gli facessero toccare un soldo al di là dei suoi emolumenti di regio archeologo e di pro/essore. Su questo punto egli fu d'una fermezza incrollabile: e lo sa bene il Municipio di Torino, che non riusd a fargli ac– cogliere la più piccola ricompensa ( neppure una busta di compassi) in cambio della quantità enorme di piante e di disegni da lui fatti in servizio della città per i progettati ed eseguiti ingrandimenti di essa dalla parte di Porta Nuo– va ». Il s'agit de la place Charles-Félix et des palais qu'ils donnent sur elle. Aussi les biographes du chevalier Prieur Gal sont ri– ches en éloges pour lui, que « malgré toutes les protestations que lui suggère sa modestie - ce sont les paroles du Père Laurent - il est reélu pour la quatrième fois Président de la Société Académique ». Je pense que la façon la meilleure pour honorer le nom et rappeler les mérites de cet homme, voué à la foi et à la science, c'est de présenter au lecteur son recueil de lettres dans le premier centenaire de sa mort. Il est formé