BASA
Correspondance Gal-Promis 65 rembour de ces sortes de frais, et à qui il faut s'adresser pour cela. Je n'ai pas tenu note de chaque dépense; je ne demanderais qu'approximativement. Outre mes occupations d'état, et les recherches pour la Députation Royale, je m'occupe aussi par goût à recueil– lir des documens sur les divers Saints, Bienheureux, V éné– rables ou Serviteurs de Dieu, qui ont appartenu en quelque manière à Aoste, de leur vivant; ils sont assez nombreux, et c'est une branche très importante de !'Histoire Ecclé– siastique qui n'a pas encore été bien illustrée jusqu'ici, mais je me vois souvent arrêté dans mes recherches, parce qu'il faudrait aller consulter des Mss. et des Archives à Rome, à Naples, en Sicile, à Venise, en France, etc., et ma bourse s'y oppose; j'aurais besoin d'une pension pour voyager et écrire ! Madame Favre se porte bien; je ne la vois jamais, sans que votre maison soit sur le tapis de la conversation, car nous nous demandons réciproquement si nous avons de vos chères nouvelles. Nous avons depuis quelques jours un tems presque toujours pluvieux; je souhaite que vous l'ayez meilleur. Honorez-moi de vos commissions, si vous en avez pour Aoste, vous m'obligerez beaucoup. Conservez-moi votre amitié et votre bienveillance, et agréez les sentimens d'a– mitié aussi respectueuse que sincère, ainsi que de la recon– naissance avec laquelle j'ai l'honneur d'être, Monsieur le Chevalier, votre très-humble et très affectionné Sr et collègue Gal - Chne. P. S. - Ces jours passés avec bien de plaisir j'ai lu une petite analyse de votre savant et monumental ou– vrage sur les monnaies de la Maison de Savoie, dans la Bibliothèque Universelle de Genève.
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