BASA

Saint Bernard d'Aoste 51 ma del palato iperparabolica " . De l'ensemble des examens des recherches poursuivies, nous pouvons conclure que tous les restes des ossements e– xaminés appartiennent à fa race humaine et que les ossements mis à part par Bascapé sont à attribuer aussi au même indi– vidu, individu qui, de par la structure de chaque os, de par leur forme, de par leur mesure d'épaisseur et les indices de certaines données métriques, doit être considéré de sexe mas– culin. Compte tenu de la friabilité, de la porosité, du poids, des calcifications, il semble facile et possible d'établir l'épo– que d'inhumation du cadavre, mais malheureusement, ces facteurs n'ont aucune valeur. Pour la bonne raison que [a na– ture du sol, la position du corps, la plus ou moins grande humidité, le genre de mort, la température et autres nom– breuses circonstances comme par exemple la translation et les reconnaissances peuvent contribuer d'une manière notable à modifier profondément , soit dans les débuts tout comme par la suite, les processus de destruction et de désintégration de la matière organique. Dans [a plus grande partie des cas de découvertes de restes d'ossements, il est très difficile sinon impossible d'établir, même approximativement, la date d'i– nhumation du cadavre. Dans le cas qui nous intéresse, nous avons la preuve de nos affirmations dans l'excellent état de conservation du crâne de Saint Bernard, en raison des soins particuliers employés pour le conserver, au point qu'il nous ferait douter qu'il appartienne au squelette examiné, s'il n'y avait pas d'autres éléments pour le confirmer. C'est d'ailleurs chose commune dans les reconnaissan– ces des Saints les plus anciens de trouver le chef bien con– servé et les autres parties du corps mal conservées ou partiel– lement détruites. Cela parce que le crâne renferme le cerveau, lequel, selon une conception médiévale très répandue et sou– tenue par les dogmatiques, discip1es de Platon, était consi– déré comme l'organe principal, siège de la raison et surtout