BASA

Sulla genesi del " Du Pape " 83 salpêtre; / Fabricants adroits / De jambes de bois; / Vous alliez disparaître ». 43 Il lato giornalistico di Guy-Marie de Place è ovviamen– te il più ricco e circostanziato. La sua preparazione filosofica e l'erudizione acquisita nel tirocinio dell'insegnamento gli consentono di alternare elzeviri contra Ginevra, in sostegno dell'abate Vuarin, ad apologie delle organizzazioni ultra in guerriglia con le autorità. Dai fogli di giornale De Place con– duce una aspra battaglia al secolo dei lumi e al liberalismo politico. Danno testimonianza di quest'attività di polemista trentatre articoli apparsi in quel Mémorial religieux, politi– que et littéraire, capostipite della stampa a intonazione ultra– montanista, soppresso il 19 novembre 1816, dopa un anno e due mesi dalla nascita, avendo il papa negato al clero gli interventi pamphlétaires. Tra le posizioni al limite che il roannese porta avanti sulle colonne del Mémorial ve n'è una di originale che rinvia alle posizioni più schiettamente maistriane. Per il De Place sono state le idee liberali a condurre Napoleone alla tirannia, e quest'ultima da esse viene sorretta: N'est-ce pas pour assurer le triomphe des idées libérales qu'il renversait les Pontifes et les Rois, qu'il poursuivait sur une terre étrangère la race auguste des nos princes, que, dans les pays conquis, il signalait son pouvoir par l'anéantissement des institutions les plus chères à la pié– té des peuples, en m ême temps qu'il proclamait la ré– volte contre l'autorité légitime, comme le droit le plus sacré des nations. 44 Alla pari del savoiardo, « le Caton de l'Eglise » desti– nato a collaborare attivamente nella sistemazione definitiva (43) Op. cit., p. 114. (44) Nel n. XCV del 4 dicembre 1815 del Mémorial si espr ime in simili termini nei confronti dell'esprit lib éral: « Ne sont-elles pas écri– tes dans les pages les plus hideu ses de notre histoire, dans les haran– gues des législateurs de 93, dans leurs horribles lois, dans les procla– mations de leurs proconsuls, dans les registres de nos clubs, dans les sentences de mort dont nos rues furent tapissées, dans notre littératu– re révolutionnaire enfin, dans toutes ces feuilles dégoûtantes de sang et d'athéisme, dont l'Europe a été si longtemps inondée ? ».

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