BASA

148 T. Omezzoli et un engagement politique très net: comme il doit servir la communauté, son but ne sera pas spécialement de délivrer des diplômes, mais bien d'être un centre où convergent des idées et des propositions, et d'où émanent des programmes et des projets. S'il fallait condenser en une formule l'activité et le dé– veloppement du centre que nous envisageons, je m'exprime– rais de la manière suivante: les grands problèmes de la ré– gion seront cernés; pour les résoudre on va recourir à 1a mi– se en chantier de plans interdisciplinaires; une activité péda– gogique propédeutique assurera le support instrumental qui conditionne .Ja contdbution des usagers du centre à la réali– sation des dits plans. Donnons quelques détails. La nouveauté de l'entreprise (bien que le but de notre projet ne soit pas de « faire du neuf ») peut résulter de ceci: le centre adressera ses pro– grammes à la fois à toute la région et à tous ceux qui auront quelque intérêt aux études et aux expériences qui y seront faites, lesquelles, tout en impliquant la Vallée d'Aoste, au– ront un rayonnement plus vaste. Les usagers du centre ne seront donc pas ceux que l'on reconnaît ordinairement com– me les étudiants universitaires; ou mieux, ceux-ci n'en re– présenteront qu'une partie, fût-elle considérable; le reste se– ra recruté parmi les diplômés d'université, les enseignants, les fonctionnaires, les ouvriers et les paysans et en général parmi ceux qui, soit utiliseront le centre pour y suivre des cours de recyclage, soit participeront à ses activités d'enquê– te, de planification, d'animation. Il s'agit ici d'une option fondamentale qui, si elle n'é– tait pas recommandée par les données démographiques de la Vallée d'Aoste, serait imposée par la nécessité de créer une animation socio-culturelle de la région, d'assurer à tous ses habitants la mobilité culturelle et professionnelle imposée par fa vie moderne, de combler l'hiatus subsistant entre l'ac-