BASA

XXIV Académie Saint-Anselme nous séparer. L'Avenir est à Dieu qui dans son infinie bon– té, a voulu permettre cependant aux hommes de le préparer en partie. Que pourrions-nous faire de mieux, nous, pour préparer une Europe nouvelle que de resserrer de plus en plus les liens qui nous ont unis par le passé et qui nous unis– sent encore aujourd'hui. Que Dieu nous prête vie, santé et volonté afin que nous puissions ensemble, dans le futur, travailler à l'union et au bonheur de nos Patries. DiscouRs DE M. ALEXANDRE P AsSERIN D'ENTRÈVES, DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE TURIN, AUX FÊTES DE CHAMBÉRY (8 m[-li 1970). C'est un très grand et très touchant honneur pour un Valdôtain que de se trouver aujourd'hui parmi vous, non seulement en tant que confrère (puisque vous avez eu la bon– té de m'élire parmi vos membres correspondants), mais en tant que représentant de l'Académie des Sciences de Turin, qui a bien voulu charger mon excellent collègue à l'Univer– sité, M. Victor Mathieu, et moi, de vous présenter ses voeux et de vous exprimer son amicale, sa fraternelle solidarité à l'occasion de vos célébrations centcinquantenaires. Vivat, crescat, floreat, disait-on du temps jadis. Nous dirons aujour– d'hui : puisse l'Académie de Savoie continuer pendant de lon– gues années sa noble mission de foyer des sciences, des let– tres et des arts; puisse-t-elle par ses anciennes traditions et par sa situation même, contribuer à maintenir vivant le sou– venir du passé et à préparer les chemins de l'avenir par cette collaboration des savants qui ne connaît pas de frontières ! C'est d'ailleurs un motif d'orgueil et de joie, pour M. Mathieu et pour moi, que de vous les adresser, ces voeux, en français, la langue de nos aïeux à laquelle nous tenons comme à no– tre plus cher héritage. J'ai dit que l'Académie des Sciences de Turin nous a chargés de vous exprimer sa solidarité fraternelle. C'est qu'en effet notre Académie turinoise peut bien se vanter d'être la

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