BASA

Les familles Bich et Scala 131 Claude-Nicolas, décédé à Aoste le 1er mars 1886 24 avait épousé en premières noces (Turin, 22 mars 1868) Gabrielle, des comtes Mola di Nomaglio, qui mourut au mois d'avril 1877 en donnant le jour à son fils Emmanuel. En secondes noces il épousa (Combefort, 4 octobre 1879) Marie-Thérèse Vialet de Montbel, qui lui donna un autre fils, Aimé-Raoul. * * * EMMANUEL-CHARLES-VINCENT (Lino), naquit à Turin le 5 avril 1877. Esprit aventureux et original, il était passionné de musique; et la musique a été - on peut bien le dire - la raison de sa vie. Doué d'une culture excellente, il avait décroché son diplôme de musique en Allemagne. Pendant toute sa vie il donna des leçons de piano à des particuliers ou chez des instituts tels que le « Sociale » de Turin. Pendant la dernière guerre, un raid de bombardiers détruisit com– plètement son appartement; il put avec peine sauver son piano e quel– ques autres objets. Ce grand seigneur, doublé d'artiste, qui conservait encore de tou– chants souvenirs de sa jeunesse aostoise, mourut en 1956 à Turin, dans un état proche de la gêne, après avoir passé sa vie entière dans le célibat. Le 31 mars 1955, il avait été nommé membre de l'Académie St-Anselme. * * * AIMÉ-MARIUS-RAOUL, né à Aoste (St-Jean) le 19 décembre 1882, ingénieur des mines, épousa en premières noces Constance Perrod, dé– cédée à 26 ans, le 5 décembre 1910 25 et en secondes noces (9 mai " «Miné depuis longtemps par une maladie de langueur». Nécrologie dans la «Feuille d'Aoste», 3 mars 1886. Voir aussi Nécrologie dans l'«Echo du Val d'Aoste», 5 mars 1886. Courte nécrologie de Gabrielle Bich dans l'« Echo» du 30 avril 1877. li Constance Perrod était la fille aînée de M. le consul Gustave Henri Perrod (1847-1936) et de Adèle Ferber, issue d'une des principales familles de Montevideo. La famille Perrod, originaire de La-Thuile (quartier de la Balme) s'établit d'abord à Pré-St-Didier et ensuite à Aoste, au début du XIX• siècle, lorsque l'industriel Paul– Joseph Perrod, père des consuls et avocats Laurent et Henri et sa femme, Constance Grognon, y eurent acquis et restauré l'ancienne maison Passerin de Brissogne, aujour– d'hui palais Perrod, rue De Tillier. Les Perrod ont été aux XIX• et XX' siècles une des familles les plus distinguées de la Vallée d'Aoste. Leurs descendants habitent actuelle-

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=