BASA
Colloque d'archéologie 253 nouveau pour que vous vouliez bien l'approuver définitivement. Nous tâcherons de le réaliser en fraternelle collaboration. Le premier point du programme concerne les réalisations sur le plan des liaisons régio– nales entre les différentes Sociétés savantes après la Table ronde de l'an dernier. L'on abordera ensuite le programme pour un futur déve– loppement des contacts avec les régions voisines des deux versants des Alpes . Le deuxième point, très important, comprendra les informa– tions sur les découvertes archéologiques dans les Alpes occidentales de 1960 à 1967. Le troisième touche de très près notre Vallée: on exa– minera les problèmes de l'archéologie en Vallée d'Aoste et l'on par– lera d 'un programme pour un recensement des oeuvres d'art figuratif ainsi que des ouvrages de maçonnerie. Le quatrième point comprendra des propositions pour un congrès international d'archéologie alpine. Ce programme est celui que nous devons développer, et j'espère que vous l'approuvez. Etez-vous d'accord? (Applaudissements). Si vous me le permettez, je voudrais, tout au début de notre tra– vail, vous soumettre quelques suggestions qui pourront servir de ja– lons non seulement pour le présent Colloque, mais aussi pour le travail futur qui nous attend. Afin que notre Colloque soit fructueux, je pense qu'il faudra: 1) Procéder à un recensement systématique de tous les monuments pré-romains, romains, lombards, burgondes, mérovingiens et carolingiens; 2) étudier les sources anciennes permettant de déceler les couches ethniques des populations du groupe alpin qui nous inté– resse et leur activité politique, sociale et religieuse, de l'époque pré– romaine à l'époque carolingienne; 3) recueillir les descriptions tech– niques déjà effectuées par ceux qui ont vu, étudié le monument ou les monuments pour la première fois, c'est-à-dire à l'époque de leur dé– couverte. Ces rapports à publier vont de 1850 environ jusqu'à nos jours. Ce « corpus » offrira un précieux matériel à tous les archéo– logues de la région alpine et facilitera un nouvel examen des monu– ments anciens conservés dans notre région. Les premiers rapports sont bien souvent les plus véridiques, et bien souvent ceux qui ont dirigé les fouilles, en rédigeant leur premier rapport, sont bien plus sincères dans leur exposé que dans les rapports ultérieurs, où l'on trouve non seulement ce que les auteurs des fouilles ont vu, mais déjà ce qu'ils croient avoir vu. Par conséquent je pense qu'il faut avoir un « cor– pus » des rapports des premières fouilles, parce qu'ils sont toujours
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