BASA

Colloque d'archéologie 263 historique, romaine ou médiévale, on se heurte à des difficultés que vous connaissez tous, que nous connaissons tous, des difficultés techni– ques et financières. Je pose la question de savoir - j'ai simplement lu la liste des Sociétés invitées -, si ces Sociétés (qui ont toutes leurs difficultés, je suis comme vous tous membre d'un certain nombre de Sociétés savantes qui ont déjà toutes les peines du monde à trouver les quelques milliers de francs et parfois les centaines de francs pour sortir une pubblication), n'auraient pas intérêt à constituer ou à faire constituer, sur un plan officiel ou non officiel, un Centre de re– cherches. Vous avez parlé tout à l'heure, Monseigneur, du problème des relevés. On ne peut plus se contenter des relevés tels qu'on les a faits pendant tout le XIXe siècle et hélas, pendant le XXe siècle; si l'on veut aborder les techniques modernes, la photogrammétrie par exem– ple, il faut des capitaux assez considérables, mais des capitaux qui permettent ensuite d'avancer, d'être sûrs de ce que l'on fait. Or, je pense, et c'est une suggestion et je pose simplement quelques ques– tions à M. le président, je pense qu'une coordination ne peut pas être basée seulement sur - je m'excuse du terme et je pense qu'il ne sera confus - une amicale des Sociétés, mais sur un centre véritable, un Institut dans lequel il y aurait des professionnels et auquel partici– peraient les Sociétés savantes par des moyens qui sont divers. Si je prends l'exemple de la Suisse romande, par les Sociétés que vous avez invitées, en fait ce sont des Sociétés suisses qui sont chargées de ces travaux, d'une part la Société de Préhistoire et d'autre part la Société d'Histoire de l'art en Suisse. Et en fait nous avons des archéologues cantonaux, plus ou moins à pleine charge selon les cantons, qui sont responsables de ces problèmes de relevés. Hélas, Monseigneur, je crois que si nous voulons faire du bon travail, et c'est notre désir à tous, il faut penser une fois encore qu'il y a besoin de beaucoup d'argent et que nous ne pouvons pas avec les modestes moyens de nos Sociétés le faire, et que vraiment il faut faire un pas en avant, c'est-à-dire que, si la démonstration alpine que vous désirez faire doit être faite avec des moyens irréprochables tant en ce qui concerne la technique des relevés topographique que des relevés de photographie, que de l'édi– tion et de la publication, on ne peut plus se contenter maintenant, de mauvaises reproductions. Nous avons besoin aussi de cette qualité qui, hélas, aussi coûte.

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