BASA

272 Colloque d'archéologie ne sommes pas les représentants des autres sciences. A côté de l'archéo– logue on mettra l'historien, l'historien de l'art, le folkloriste, le géo– graphe, mais il faut partir sur une base. C'est comme un enfant qui commence à mettre son pied par terre, qui commence à faire ses pre– miers pas. Nous faisons ce premier pas avec un peu d'incertitude, mais nous le faisons bien volontiers, avec votre collaboration. Personne n'intervenant plus sur le premier point du programme du Colloque, le président, Mgr Frutaz, demande à l'assemblée si elle a l'intention d'approuver l'ordre du jour qui a été présenté. On donne acte que l'ordre du jour est approuvé par applaudis– sements. Le président, Mgr Frutaz, déclare qu'il tâchera de transmettre le plus vite possible cet ordre du jour à M. le président de la Junte ré– gionale et à MM. les assesseurs à !'Industrie et Commerce et à !'Ins– truction Publique, afin qu'ils veuillent bien le prendre en considé– ration. M. HENRI BAUD, représentant de l'Académie Chablaisienne: Pendant la discussion du deuxième point du programme du Col– loque, M. Baud prie l'assemblée de revenir sur le premier point pour les raisons suivantes: Je ne sais pas s'il y a dans l'esprit de certains d'entre vous une certaine confusion, en tout cas il y en a une dans le mien. Pour la raison suivante: c'est que lorsque vous avez proposé tout à l'heure un ordre du jour créant un Comité de liaison et un Secrétariat permanent, j'ai pensé que sur cette question allait s'instaurer une discussion entre nous, de manière que nous puissions délimiter très exactement au moins deux choses. D'une part l'objectif très précis: est-ce que le Comité de liaison fonctionnera à titre de recherche? est-ce que notre association sera une association de recherche? ou purement et simplement une as– sociation de comparaison, de confrontation? Deuxième point: quelle sera exactement la compétence territoriale ou, plus exactement, quelles seront les Sociétés qui, dans le territoire délimité, pourront appartenir à cette nouvelle association? Je crois qu'il est extrêmement important de délimiter ces deux points, si nous ne voulons pas partir dans l'in– connu ou dans l'équivoque. C'est pour cela, Monseigneur le président, que je vous demanderais de revenir sur l'ordre du jour dans une réu– nion ultérieure, à moins que l'assemblée pense que c'est absolument inutile.

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