BASA

Colloque d'archéologie 273 MGR FRUTAZ, président: Cet après-midi nous pourrons ouvrir de nouveau la discussion là– dessus et préciser les divers problèmes. D'abord il faudra fixer les mem– bres du Comité de liaison. C'est un Comité de liaison purement scien– tifique. Par conséquent, c'est un Comité qui liera nos Académies, qui sont, au fond, des associations privées, même si elles sont érigées en corps moral. Et on a demandé que la Région assure la vie du Secré– tariat, dans le cas où il serait érigé ici à Aoste, du point de vue admi– nistratif, afin que le Comité puisse avoir un instrument pour diffuser ses communiqués. Mais il s'agit d'un Comité de liaison purement scien– tifique, sans conséquences juridiques. M. HENRI BAUD: Ne croyez pas, Monseigneur, que je sois hostile à ce projet, le moins du monde! J'en suis très partisan, d'autant plus que l'idée de liaison de plus en plus étroite entre les diverses associations scientifiques avait été lancée à Thonon au dernier Congrès des Sociétés Savantes de Savoie. Seulement, je crois qu'il faut éviter l'écueil de partir sur des bases insuffisamment définies et sans que chacun ait une idée du tra– vail qui nous attend. Ce qui ne correspondrait pas exactement à ce que vous-même, à ce que les congressistes désireraient précisément faire dans ce domaine. MGR FRUTAZ, président: Le président, Mgr Frutaz, annonce qu'il renvoie la nouvelle dis– cussion sur l'ordre du jour à la séance prévue pour la matinée du 30 septembre, car il désire que l'assesseur à !'Instruction Publique soit présent afin qu'il puisse donner à l'assemblée quelques précisions sur ce qu'elle désire, sur ce qu'elle propose. Nous transcrivons ci-après d'autres interventions concernant le premier point du programme du Colloque, qui ont été faites pendant la discussion des points successifs. PROF. CARLO CARDUCCI, sovrintendente alle Antichità del Piemonte: La mia non è una relazione, direi quasi che è un discorso senza capo nè coda. Perà è un discorso che vuole puntualizzare alcuni aspetti,