BASA
280 Colloque d'archéologie que l'intervention que j'ai faite hier puisse être considérée comme la moindre réserve à ce voeu que vous venez d'adopter sous les applau– dissements je crois unanimes de l'assemblée. Si je me suis permis d'in– tervenir, c'est tout simplement parce que, comme vous aviez dit, Mon– seigneur, qu'il s'agissait de l'ordre du jour, je pensais qu'ensuite la discussion serait ouverte sur ce point. Et je pense qu'il serait heureux, à mon sens, de préciser très exactement quelle va être la nature de ce Comité et quelles vont être les tâches de ce Comité. Personnellement je tiens à féliciter vous-même, Monseigneur, et les Assesseurs de la Vallée d'Aoste, d'avoir pris l'initiative de cette réunion et de nous avoir donné en quelque sorte un Centre où nous pourrons nous retrou– ver et où nous pourrons faire je pense du travail extrêmement utile. Mais c'est précisément ce travail et ces tâches que je voudrais dès main– tenant essayer de préciser quelque peu, car vous vous doutez bien qu'il y a tout de même des écueils à éviter. Vous avez dit tout à l'heure, Monseigneur, qu'il s'agissait d'un esprit amical, bien sûr, qu'il faut que nous agissions dans un esprit très amical, mais je ne pense pas que vous vouliez constituer une Amicale de plus. Je crois que dans ce domaine nous devons être beaucoup plus ambitieux et je dirais, en somme, nous devons être à la fois beaucoup plus ambitieux et en même temps très modestes. Alors , je voudrais centrer mon intervention au– tour de trois chapitres, laissant totalement de côté le point de vue financier qui a été évoqué hier par M. Pierre Bouffard en termes très exacts, très précis et, je crois, sur lesquels il n'y a rien d'autre à ajou– ter. Laissant donc de côté le problème financier , je voudrais centrer mon intervention autour de trois chapitres. J'ajouterai que tout à l'heure nous nous sommes réunis avec les principaux membres des Sociétés Savantes de Savoie qui étaient là, nous avons discuté de ce problème, et je dois dire que c'est en plein accord avec eux que je fais cette intervention. Si par hasard je dépassais quelque peu le mandat qu'ils m'ont donné, bien entendu ·ils m'en feraient la remarque tout aussitôt après notre réunion et cela donnerait lieu dans la suite, au cours de la réunion du Comité, aux mises au point qu'il serait néces– saire. Mais les trois chapitres sur lesquels je voudrais attirer votre attention et qu'il me paraît absolument nécessaire de définir, sont les chapitres suivants: d'abord je pense qu'il est indispensable d'aboutir à une délimitation territoriale et de définir une compétence géographi– que. Je m'explique : si, bien entendu, l'Association ou le Comité de liaison que vous avez constitué doit se borner à être le Comité que vous avez indiqué dans l'intitulé de vos imprimés, c'est-à-dire le « Col– loque d'archéologie entre les Sociétés culturelles de Savoie, de Suisse romande, du Piémont et du Val d'Aoste », auquel je pense que nous devons nous en tenir maintenant. Or, il est incontestable que le com– plexe alpin, ou alpestre comme vous voudrez, doit être défini en vertu de critères scientifiques. Je voudrais faire allusion ici à deux travaux :
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