BASA
Colloque d'archéologie 285 donne tout de même un cadre. Et je pense que c'est dans ce cadre, et en tenant compte de ce programme ainsi défini que nous pourrions dès maintenant commencer nos travaux et mettre à l'ordre du jour du Co– mité de Liaison qui va être constitué. M. PIERRE BOUFFARD: Je voudrais essayer de trouver un chemin entre la simple propo– sition de Monseigneur et les très séduisantes ambitions de M. Baud. Je pense que ce n'est pas dans une assemblée générale qu'on peut pren– dre une décision définitive quant à la constitution d'un secrétariat, d'un comité ou d'un centre de recherches. Je crois que l'on fait quand même une certaine confusion. Nous sommes ici à un congrès des So– ciétés savantes qui ont en particulier dans leurs problèmes un problème de coordination et d'information. Et je pense que le seul voeu que puissent véritablement donner, voter ici les délégués des Sociétés, c'est de constituer un organisme, que j'appellerai plus volontiers quant à moi un secrétariat qu'un comité, qui soit chargé de la coordination et de l'information. Car je pense que si nous suivions très exactement ce que mon cher ami M. Baud dit, nous irions immédiatement à une ma– chine si coûteuse et si compliquée, car nous le savons tous combien la documentation est une chose qui coûte, nous ne pourrions pas aller de l'avant. Et je me demande, Monseigneur, s'il ne serait pas heureux de déléguer quelques personnes en Comité temporaire pour définir d'une part l'étendue géographique, l'étendue du travail et ensuite de voir comment avec les organismes officiels dont M. Baud a parlé tout à l'heure un travail peut se faire. Je pense qu'il faut avoir alors une autre ambition, mais qui dépasse celles des Sociétés savantes et de ce Congrès, mais qui peut l'intéresser, mais qui doit l'intéresser par ce qu'il doit y avoir là aussi coordination, c'est qu'il doit y avoir un jour, mais c'est non plus pas pour demain, un centre de recherches archéolo– giques alpines, dans lequel chaque région travaille, mais coordonne naturellement non seulement au point de vue purement de l'informa– tion, des publications et de la recherche, mais au point de vue de la technique de la recherche et de la représentation. Et je propose, quant à moi, que nous revenions un petit peu en arrière, c'est-à-dire en reprenant votre voeu , votre désir, c'est la cons– titution après première conférence, constitution non pas d'un comité - je crois qu'on a trop de comités pour finir - mais d'un secrétariat de coordination et d'information des Sociétés Savantes de nos régions . Je crois que cela serait la formule. Et ce Comité provisoire pourrait faire une proposition très précise basée sur les discussions que nous avons là, parce que l'on peut discuter encore très longuement, chacun défend ses intérêts, mais il ne faut pas oublier que chaque Société
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